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SOLIDARITÉ - Deux sit-in et une cérémonie oratoire pour les détenus dans les geôles israéliennes et américaines « La journée du prisonnier » célébrée avec ferveur à Beyrouth

La journée du « prisonnier arabe » a été marquée au Liban par plusieurs manifestations, dont deux sit-in devant le bâtiment de l’Escwa et une cérémonie au siège de l’Ordre de la presse. Cette année, l’élan de solidarité a été encore plus senti que d’habitude, car aux milliers de prisonniers arabes dans les geôles israéliennes, les orateurs ont ajouté les détenus arabes dans les prisons américaines, notamment les Irakiens, derniers arrivés sur la liste. En présence de nombreux députés et de représentants de plusieurs associations des droits de l’homme, d’anciens détenus dans les prisons israélienens ont pris la parole, hier, pour rappeler le calvaire de milliers d’Arabes encore prisonniers et pratiquement oubliés du monde entier. Le président de l’Ordre de la presse, M. Mohammed Baalbacki, a ouvert la cérémonie en appelant au réveil de la conscience internationale, face aux exactions commises par « l’ennemi israélien », qui cache, dans ses geôles, des milliers de prisonniers arabes, en violation flagrante de tous les principes humanitaires et des droits de l’homme. M. Baalbacki a aussi demandé à la presse arabe de ne jamais oublier cette cause juste. Au nom des anciens détenus, dont le cauchemar est en principe terminé mais qui continuent à être des prisonniers dans leurs têtes, Atallah Ibrahim a raconté aux personnes présentes l’enfer des prisons israéliennes. « Un peu comme les prisons américaines dans les années quarante », a précisé M. Ibrahim, qui a ajouté que selon les rapports des organisations des droits de l’homme, Israël détiendrait le record des violations des chartes humanitaires. Le député membre du bloc du Hezbollah, Mohammed Berjaoui, a, pour sa part, déclaré que la solidarité ne doit pas être un vain mot, une simple formalité annuelle, mais un travail de chaque jour, afin de vivre réellement la signification de la résistance et du sacrifice pour une cause noble. M. Berjaoui a évoqué aussi la situation en Irak, qu’il a comparée à « la nakba » palestinienne de 1948, appelant les Arabes et les musulmans à tenir bon, « même s’ils traversent l’une des pires périodes de leur existence ». Des représentants du Hamas et du Jihad islamique ont aussi la parole, tous pour dénoncer, dans une même unanimité, les exactions israéliennes et américaines. De leur côté, quelque deux cents femmes ont défilé hier devant le bâtiment de l’Escwa, sur une initiative de l’Association de la femme palestinienne, pour rappeler qu’Israël détient des détenues qui sont aussi maltraitées que les hommes. Enfin, le comité de suivi pour la cause des prisonniers libanais dans les geôles israéliennes a organisé le dernier sit-in de la journée, toujours devant le bâtiment de l’Escwa, dénonçant la torture pratiquée contre les détenus et appelant à un règlement rapide de ce lourd contentieux.
La journée du « prisonnier arabe » a été marquée au Liban par plusieurs manifestations, dont deux sit-in devant le bâtiment de l’Escwa et une cérémonie au siège de l’Ordre de la presse. Cette année, l’élan de solidarité a été encore plus senti que d’habitude, car aux milliers de prisonniers arabes dans les geôles israéliennes, les orateurs ont ajouté les...