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Un correspondant et un caméraman iraniens de la LBCI portés disparus

Jusque tard dans la nuit d’hier, la LBCI demeurait sans nouvelles de Ali Montazari, journaliste, et de Rida Abbassi, caméraman, tous les deux iraniens et travaillant également pour le compte d’une télévision émiratie, disparus hier après-midi dans la péninsule de Fao. Une source libanaise qui a requis l’anonymat a indiqué à L’Orient-Le Jour que « les deux hommes avaient emprunté des embarcations afin d’arriver à la péninsule de Fao. Ils avaient à peine entamé leur travail sous les yeux de leurs collègues qui étaient restés à bord des embarcations, quand des Irakiens en civil sont venus les éloigner du groupe d’habitants de la zone où ils opéraient ». « Il semble que les autres journalistes présents à bord des embarcations aient filmé la scène avant de s’enfuir vers l’Iran pour prévenir les autorités, notamment les Gardiens de la révolution », précise la même source, qui ajoute que « selon des témoins oculaires, les deux hommes ont été remis aux forces britanniques présentes sur le terrain ». En Iran, le fils de l’un des journalistes disparus a indiqué que « Montazari et Abbassi ont été capturés par les forces irakiennes après avoir franchi clandestinement la frontière ». Les deux hommes avaient traversé l’Arvandroud (nom iranien du Chatt el-Arab) à bord d’une embarcation pour aller couvrir les combats à Fao lorsqu’ils ont été interceptés par des Irakiens qui les ont battus et les ont fait monter dans des camionnettes, a encore indiqué le fils du journaliste, qui a dit avoir assisté à la scène de la rive opposée. Très inquiètes, les familles ont tenté de s’informer sur leur sort auprès des Irakiens qui leur ont dit les avoir « remis aux Américains », a dit le fils. Le PDG de la LBCI, Pierre Daher, a évoqué deux possibilités à l’intention de L’Orient-Le Jour : « Les deux hommes auraient pu être capturés par des Irakiens ou bien ils devraient se trouver actuellement dans la zone britannique. » L’Iran a fermé ses frontières avec l’Irak à cause de la guerre, et l’accès aux zones frontalières est très restreint pour la presse, rappelle-t-on.
Jusque tard dans la nuit d’hier, la LBCI demeurait sans nouvelles de Ali Montazari, journaliste, et de Rida Abbassi, caméraman, tous les deux iraniens et travaillant également pour le compte d’une télévision émiratie, disparus hier après-midi dans la péninsule de Fao. Une source libanaise qui a requis l’anonymat a indiqué à L’Orient-Le Jour que « les deux hommes...