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Obsèques - Les adieux du Liban officiel et populaire à la veuve du fondateur du parti Kataëb Sfeir : « Geneviève Gemayel était l’exemple à suivre »(photos)

Des obsèques officielles et populaires ont été réservées hier à Geneviève Pierre Gemayel, veuve du fondateur du parti Kataëb. L’absoute a été donnée à la cathédrale Saint-Georges au centre-ville, en présence du ministre d’État Pierre Hélou représentant le président de la République, le général Émile Lahoud, du député Abbas Hachem représentant le président de la Chambre, Nabih Berry, du ministre d’État aux relations avec le Parlement, Michel Pharaon, représentant le Premier ministre Rafic Hariri, de l’ambassadeur de Jordanie Anmar al-Hmoud, représentant le roi Abdallah II de Jordanie, et des représentants du président libyen Mouammar Kadhafi et du chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat. Étaient également présents : les ministres Béchara Merhej, Georges Frem, Michel Moussa, Khalil Hraoui, Marwan Hamadé, Fouad es-Saad et Mahmoud Hammoud, le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini, l’ancien chef de gouvernement Rachid Solh, les députés Nehmétallah Abi Nasr, Bahia Hariri, Farid el-Khazen, Saleh Kheir, Gebrane Tok, Élias Skaff, Nassib Lahoud, Nabil Boustani, Boutros Harb, Geprges Dib Nehmé, Élie Aoun, Farès Souhaid, Robert Ghanem, Mikhael Daher, Mansour Ghanem el-Bone, Ghattas Khoury, Sayed Akl, Atef Majdalani, Nazem Khoury, Samir Azar, Anouar el-Khalil, Antoine Haddad, Ghassan Moukheiber, Hagop Jokhadarian, Georges Kassarji, Nayla Moawad, Antoine Ghanem, Fayez Ghosn, Abdel Latif Zein, Farid Moucari, Mohammed Raad, Georges Najm, Ali Ammar, Nicolas Fattouche et Jamal Ismaïl. Parmi l’assistance figuraient également les ambassadeurs d’Arabie saoudite Fouad Sadek Mufti, d’Autriche Helmut Freudenschuss, d’Uruguay Alberto Voss Rubio, un représentant du nonce apostolique, Mgr Luigi Gatti, ainsi que les généraux Hussein Hajjar, Élie Dani et Sleimane Saliba, représentant respectivement le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, le directeur de la Sûreté générale, le général Jamil Sayed, et le directeur de la Sûreté de l’État, le général Édouard Mansour. Étaient également présents Mme Sethrida Geagea à la tête d’une délégation des Forces libanaises, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun, le coordonnateur du Courant patriotique libre (CPL), le général Nadim Lteif, les deux anciens chefs du parti Kataëb, Élie Karamé et Mounir Hajj, Mme Lily Saadé, veuve du Dr Georges Saadé, le chef du parti Tadamon, Émile Rahmé, le chef du Front libanais Ernest Karam, le secrétaire général du Bloc national (BN) Antoine Klimos, le bâtonnier de l’Ordre des avocats Raymond Chédid, le président de la CGTL Ghassan Ghosn, le président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbacki, le président de la Ligue maronite Harès Chéhab, le président du conseil municipal de Beyrouth Abdel Monhem Ariss, le mohafez de Beyrouth Yacoub Sarraf, le président du Conseil d’État Ghaleb Ghanem et l’ancien secrétaire général du Parti communiste libanais Georges Hawi. NN. SS. Yousef Béchara, Checrallah Harb, Roland Abou Jaoudé, Boulos Matar, Khalil Abi Nader, Béchara Raï, Samir Mazloum, Raymond Eid, Francis Bayssari, Élias Audeh, Youssef Kallas, Nerces Dimaz, Vartan Démirdjian, Sélim Ghazal, Boulos Bassim, Jean Janbart, ainsi que les abbés Athanassios Jalkh, François Eid et Semaan Atallah étaient présents à l’absoute. La famille de la disparue était représentée par : – son fils, l’ancien président de la République, Amine Gemayel, accompagné de son épouse et leurs enfants : le député Pierre Gemayel et son épouse, Sami, et Nicole Mécattaf ; – Mme Solange Gemayel, veuve du président Bachir Gemayel, et ses enfants, Youmna et Nadim ; – ses filles, Madeleine Assouad, Claude Abou Nader, Jacqueline Abou Halka et sœur Arzé ; – son frère, Raoul Gemayel ; – ses sœurs, Denise et Andrée Sahyoun ; – la famille de son frère, feu cheikh Maurice Gemayel ; – les familles de ses sœurs, Madeleine Abboudi, Georgette Hecheimé et Marie Gemayel. Plusieurs autres personnalités politiques, diplomatiques, sipirituelles ainsi que des hauts gradés des diverses institutions militaires et de nombreuses délégations populaires, venues de différentes régions libanaises, avaient également tenu à rendre un dernier hommage à la cheikha. L’absoute L’absoute a été célébrée par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, qui a été acclamé à son entrée à la cathédrale Saint-Georges. Le prélat, qui était assisté de NN. SS. Roland Abou Jaoudé et Boulos Matar, a prononcé une oraison funèbre dans laquelle il a qualifié la disparue de « celle qui offrait l’exemple à suivre » et qui, tout au long de sa vie, s’est distinguée par « les grandes vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité ». Mgr Sfeir a retracé l’histoire de la famille de la disparue, « qui avait fui l’occupation ottomane en quête d’un pays où il était possible d’œuvrer en faveur de l’indépendance du Liban », rappelant que cheikh Antoun Gemayel avait dirigé la quotidien égyptien al-Ahram de nombreuses années durant. Le père de la disparue, a ajouté le patriarche maronite, « était l’un des commerçants libanais qui se sont établis à Mansoura, en Égypte, où elle a vu le jour et grandi au sein d’une famille de onze frères et sœurs en un temps où les enfants nombreux étaient considérés comme une bénédiction ». « Se distinguant dès son jeune âge par une forte personnalité, elle était une élève remarquablement douée pour les mathématiques. Première femme au Moyen-Orient à conduire une voiture, elle s’était intéressée à l’aviation et avait obtenu son brevet de pilote à l’âge de 20 ans », a-t-il ajouté. Mgr Sfeir a ensuite parlé du double mariage de la disparue et de sa sœur Marie à leurs cousins, les frères Pierre et Gabriel Gemayel, en 1934. La disparue, a poursuivi Mgr Sfeir, « a successivement connu ces deux menteurs que sont le succès et la défaite, qu’elle a traités de la même manière. Elle a vu son époux gravir l’échelle de la célébrité, le soutenant avec sagesse, sans se laisser griser par le succès. Vivant dans l’ombre de son époux, elle n’apparaîtra jamais à la télévision, ne fera aucune déclaration, n’inaugurera aucun projet. Elle tenait sa maison grande ouverte à tous, et sa main gauche ignorait ce que faisait sa main droite, selon les paroles de l’Évangile. Réservée, elle le sera toute sa vie, assumant pleinement sa famille et veillant à l’éducation de ses enfants. Témoin des pages de l’histoire du Liban qu’elle a vécue intensément, elle a cousu le premier drapeau libanais en 1943, alors que son époux était prisonnier et réclamait la fin du mandat de la France. C’est probablement ce qui lui a valu le surnom de “Gardienne du clan” dans une biographie portant le même titre et parue il y a deux ans ». « Cette période de succès a été suivie de ce que l’on pourrait appeler une défaite quand elle a perdu l’un de ses fils, cheikh Béchir Gemayel, son frère, cheikh Maurice, son beau-fils, Antoine Abou Nader, son petit-fils, Amine Assouad, sa petite-fille, Maya, et son époux », a-t-il ajouté.
Des obsèques officielles et populaires ont été réservées hier à Geneviève Pierre Gemayel, veuve du fondateur du parti Kataëb. L’absoute a été donnée à la cathédrale Saint-Georges au centre-ville, en présence du ministre d’État Pierre Hélou représentant le président de la République, le général Émile Lahoud, du député Abbas Hachem représentant le président...