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Ilias Lalaounis Des créations qui font revivre l’Antiquité(photos)

Si au cou de la princesse Soraya un collier évoque irrésistiblement Homère, si Jackie Kennedy, devenue Jackie Onassis, se parait de joyaux évoquant Mycènes ou les Argonautes, c’est parce que toutes les deux, comme bon nombre d’autres célébrités, arboraient des créations d’Ilias Lalaounis... Cet orfèvre de talent, passionné par la culture de son pays d’origine, fait revivre, en grande beauté, les joyaux de la Grèce antique. Emblématique, cet alchimiste génial s’inspire des pièces archéologiques, vestiges de la civilisation hellénique, et les métamorphose en bijoux. Érudit amoureux d’harmonie et d’histoire, il immortalise ses visions en superbes et très originaux joyaux contemporains. Inspiré de la mythologie, d’Homère, de l’esthétique de la Grèce antique, il matérialise des visions inédites d’une étonnante modernité. Martelé, granulé, travaillé à la main, l’or 22 carats fait revivre des ornements qu’on imagine portés par Hélène de Troie ou les patriciennes d’Athènes. Appartenant à la quatrième génération d’une famille d’orfèvres originaire de Delphes, Ilias Lalaounis s’intéressera très jeune à l’héritage culturel de son pays. Une fois ses études en droit et en économie terminées, il plonge dans l’histoire et l’étude du patrimoine hellénique. Résultat: une première collection entièrement inspirée de la mythologie grecque, en 1957... L’immense succès de l’événement assure au jeune créateur une renommée internationale. Vite lancé, Lalaounis perfectionne ses connaissances, arpente musées et capitales, étudie les nouvelles techniques d’orfèvrerie, se familiarise avec les civilisations antiques mais aussi avec diverses techniques d’orfèvrerie ancestrales: étrusques, celtiques, vikings, précolombiennes, perses... À 48 ans, Ilias Lalaounis lance sa propre griffe, en 1968. Une synthèse originale et sobre, entre passé et présent. Cinquante collections qui illustrent une traversée culturelle et artistique, entre civilisations actuelles et passées, entre réel et imaginaire. Des techniques singulières, des mélanges inédits, l’association de matières précieuses avec celles qui le sont moins, or et cristal de roche, argent granulé et pierres semi-précieuses... Des effets neufs, de l’or tressé comme de la paille, des bandes d’or drapées comme des étoffes... Dans les années 1970, la griffe Ilias Lalaounis assure deux collections par an, de très haut niveau artistique, riche chacune de 300 modèles. En 1976, ses boutiques sont inaugurées à Paris, New York, Hong Kong et Tokyo. En 1994, un Musée d’orfèvrerie, portant le nom Ilias Lalaounis, est érigé à la place de ses anciens ateliers, au pied de l’Acropole, proposant aux regards des visiteurs 3000 pièces composant 45 collections. Aujourd’hui, la maison Lalaounis compte des boutiques aux quatre coins de la planète tout en demeurant une entreprise familiale. Les quatre filles du fondateur secondent leur père, demeurant ses plus proches collaboratrices. À 80 ans passés, débordant d’énergie, Lalaounis père dessine, ouvre de nouvelles boutiques, conçoit de nouveaux projets. Même si la relève est assurée et la gloire acquise, le génie créateur refuse la marginalisation ou la retraite. Jamil Khansa Une griffe libanaise aux défilés de Rome Au cours de la récente Semaine de la mode à Rome, un des plus importants défilés, celui ayant eu lieu au St-Regis Grand, un des plus appréciés des créateurs était un Libanais: Jamil Khansa. On ne peut certes que se réjouir de pareille réussite dans un milieu où pilulent les talents. Qu’un couturier libanais participe à une manifestation de prestige aux côtés de Laura Biagiotti, Gaetano Navarra ou Renato Balestra manifeste une appréciation qui rejaillit sur son pays. La vision de ce jeune créateur opère, en effet, une harmonisation entre Orient et regard occidental qui ne peut échapper aux évaluations des spécialistes. Lui-même avoue, dans une note explicative, que son image de l’éternel féminin concrétise une perpétuelle migration à double sens: «Un kaléidoscope de reflets chorégraphiques, échos et visions qui alimentent de nouvelles naissances». Des vêtements donc qui reflètent, sans trahir l’aura du passé, la vision nettement actuelle. Lingerie Vannina Vesperini: «Vive le dessous dessus» Complices intimes des rêves érotiques et des escapades galantes, les dessous féminins prospéraient plus ou moins dans l’ombre... Ils faisaient certes fantasmer vieux messieurs et ardents adolescents, mais ils ne sortaient pas en ville... Aujourd’hui, grâce à Vannina Vesperini, les dessous se portent dessus... Dès 1994, cette créatrice de lingerie fine annonce sa couleur: «Les dessous se montrent, s’exhibent, s’exaltent...» Et pour le prouver, elle crée des rêves en tulle et dentelle, légers comme des souffles. Ils vivent enfin au grand jour, dans une palette qui s’étend des nuances poudre aux tons forts et des rayures aux pois... Vannina Vesperini, cependant, ne doit pas ou du moins ne devrait pas jubiler de cette victoire qui démythifie la lingerie fine et son savoureux piment... Finis l’illusion et le jeu espiègle du dessous à deviner... Mais on connaît la chanson... Tout passe, tout lasse et tout est à recommencer... Il ne faudra donc pas s’étonner si en septembre prochain la mode ne ramène guêpières et crinolines pour que les hommes retrouvent l’irrésistible attrait de l’interdit. Y compris celui du regard... et coquins en diable, invitant les femmes «à les faire voir»... Cette saison, son rêve est enfin exaucé. Sa troisième collection, portant le nom bien choisi d’«Appât», non seulement elle ne cache rien mais elle peut proclamer haut et fort sa fonction... La créatrice jubile... Les pièces les plus sexy, les plus glamour, les plus sensuels, non seulement ne se cachent pas mais s’exhibent en versions très (très) racoleuses... Des associations nouvelles, empiècements décalés et dentelles polissonnes se pavanent en esprit couture au vu et au su de tous... Transparences, soie, voile et mousseline au plus près du corps entonnent leur hymne à l’existence. Écharpe au cou Il n’est nullement nécessaire de souffrir d’une angine pour nouer autour du cou une écharpe... Mais il est impératif de le faire si on se veut à la page... Oui, l’écharpe est de nouveau «tendance»... Très longue et tricotée main cet hiver, elle se veut précieuse et légère pour le printemps actuel. L’ordre reste autant valable pour les hommes que pour les femmes, car la mode est paritaire. Mais si au milieu du XXe siècle et quelques années après, l’écharpe servait pour réchauffer et limiter, dans la mesure du possible, angines et maux de gorge, aujourd’hui elle constitue l’accessoire label d’élégance... Griffée, précieuse ou neutre, elle participe à l’ensemble telle une note dans une partition musicale. «Romantisée» à l’extrême, flottante et longue jusqu’à l’ourlet ou drapée autour des épaules, elle «féminise» un ensemble trop strict. Elle met une touche tendre sur un tailleur ou un manteau en cuir... En rayures colorées, elle rajeunit le noir et les tons sombres... Ajourée ou travaillée au crochet à la mode des grands-mères, style Diane Keaton dans Annie Hall, elle égaie une tenue trop austère ou trop classique... Accessoire bon enfant, elle s’accommode, on le constate, avec tout et avec toutes... Même chez les hommes, généreuse et serviable, voilà des siècles qu’elle enlace avec une même tendresse les cous des dandys comme ceux des Apaches... Chez eux, il est vrai, sa mode est dépassée. Si le cadeau classique d’une écharpe en cachemire reste toujours très apprécié quoique de plus en plus rare, le monsieur emmitouflé dans son cache-nez de laine ne se rencontre que dans les publicités des pastilles contre la grippe... Seul le foulard de qualité, imprimé ou de couleur blanche, garde encore quelques adeptes fidèles, nostalgiques des succès cinématographiques des années quatre-vingt-dix... Jambes belles et légères Les collants de contention Avoir de belles jambes qui savent se faire oublier, n’accusant aucun problème, est un don précieux et rare. Fourmillements, lourdeurs, crampes nocturnes et autres misères sont là pour le rappeler. Pour les femmes qui souffrent d’une tendance à avoir des jambes enflées en fin de journée ou celles qui travaillent debout, les collants de contention offrent une solution appréciable. Fins et esthétiques, ces collants exercent sur le pied et la jambe une compression, ce qui se traduit par une pression plus forte sur le pied et la cheville, s’opposant ainsi à la dilatation des veines. Pour qu’ils soient efficaces, enfiler-les en position allongée, les jambes relevées.
Si au cou de la princesse Soraya un collier évoque irrésistiblement Homère, si Jackie Kennedy, devenue Jackie Onassis, se parait de joyaux évoquant Mycènes ou les Argonautes, c’est parce que toutes les deux, comme bon nombre d’autres célébrités, arboraient des créations d’Ilias Lalaounis... Cet orfèvre de talent, passionné par la culture de son pays d’origine, fait...