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Dossier régional - Le Premier ministre a conféré samedi avec Chirac et Moussa avant de se rendre, hier, en Malaisie Hariri : Le P-O est à la veille d’une étape particulièrement cruciale(photo)

Le nouvel entretien que le Premier ministre, Rafic Hariri, a eu samedi soir avec le président Jacques Chirac, au palais de l’Élysée, a naturellement été axé sur la crise irakienne et les efforts tous azimuts déployés par la France afin d’éviter un conflit armé avec le régime de Saddam Hussein. Parallèlement à son entrevue avec le président Chirac, le chef du gouvernement a également conféré en sa résidence parisienne, place Iéna, avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa. Hier après-midi, M. Hariri a quitté Paris pour la Malaisie où il doit présider la délégation libanaise à la conférence des non-alignés qui se tiendra aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, dans la capitale malaisienne. À l’issue de sa réunion, samedi soir, au palais de l’Élysée, le Premier ministre a déclaré que « la région se trouve à la veille d’une étape particulièrement cruciale et délicate ». « Nul n’ignore, a-t-il souligné, que le Proche-Orient s’engage dans une phase extrêmement délicate. Nous avons passé en revue les moyens susceptibles d’éviter une guerre. L’entretien a été très positif. Nous espérons que la France, sous la conduite du président Chirac, parviendra à obtenir des solutions rationnelles au problème de l’Irak. » Le chef du gouvernement a, d’autre part, indiqué qu’il avait évoqué avec le président Chirac la situation dans les territoires palestiniens ainsi que le dossier des relations bilatérales. « Les points de vue sont convergents entre la France et le Liban », a déclaré le Premier ministre. Interrogé sur le fait de savoir s’il existe des chances d’aboutir à une solution pacifique au problème irakien, M. Hariri a déclaré: « Certainement, il existe des chances d’aboutir à une solution pacifique. Toutes les parties admettent que ces chances existent, mais à des degrés différents. » En réponse à une question sur le retrait partiel syrien de certaines régions du Liban-Nord et sur l’existence d’un lien entre ce repli et les développements au Proche-Orient, M. Hariri a déclaré : « Il n’existe pas de lien entre ce retrait et les développements régionaux. Ce n’est pas la première fois, en effet, qu’un tel redéploiement se produit. » Interrogé sur son entretien, samedi, à Paris, avec le secrétaire général de la Ligue arabe et sur la position du Liban concernant la tenue du sommet arabe, le chef du gouvernement a déclaré : « Nous sommes favorables à toute réunion arabe dont les objectifs seraient bien définis et qui serait susceptible de déboucher sur une position arabe commune. » Prié de commenter les propos tenus par le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Maher, qui a accusé certains pays arabes d’entraver la tenue d’un sommet, le Premier ministre a déclaré : « Je ne voudrais pas commenter les déclarations faites par les responsables arabes, mais je pense que tous les pays arabes souhaitent la tenue du sommet. Toutefois, ils désirent aussi que cette rencontre aboutisse à un consensus plutôt qu’à une consécration des divergences. »
Le nouvel entretien que le Premier ministre, Rafic Hariri, a eu samedi soir avec le président Jacques Chirac, au palais de l’Élysée, a naturellement été axé sur la crise irakienne et les efforts tous azimuts déployés par la France afin d’éviter un conflit armé avec le régime de Saddam Hussein. Parallèlement à son entrevue avec le président Chirac, le chef du...