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L’Égypte n’a pas réussi à convaincre les radicaux d’arrêter leurs opérations-suicide Le Hamas dresse un constat d’échec des négociations interpalestiniennes du Caire

Le mouvement islamiste radical palestinien Hamas a dressé hier un constat d’échec des pourparlers interpalestiniens qui viennent de s’achever au Caire, et a rappelé qu’il s’oppose, avec les autres factions radicales, à un arrêt des attentats-suicide contre Israël. « La résistance est le choix stratégique du Hamas, et n’est pas négociable », a déclaré Mohammed Nizal, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué. « Nous regrettons que les factions palestiniennes réunies au Caire ne soient pas parvenues à s’accorder sur un communiqué final exprimant les dénominateurs communs qui les réunissent », a-t-il ajouté. Il a imputé l’échec de ces pourparlers à « certaines parties palestiniennes » qu’il n’a pas nommées, qui ont tenté d’imposer des positions contraires à la stratégie du Hamas, qui impliqueraient « une reconnaissance de l’entité sioniste », ainsi qu’une « déclaration d’arrêt de la résistance », a-t-il ajouté dans une référence aux attentats-suicide anti-israéliens. « Ceci signifierait hisser le drapeau de la reddition face à l’ennemi sioniste, au moment où son agression se poursuit », a-t-il estimé. Outre le Hamas, le Jihad islamique et les Brigades des martyrs d’al-Aqsa, un groupe armé proche du Fateh du dirigeant Yasser Arafat, avaient, dès le début des pourparlers, vendredi, rejeté l’idée proposée par l’Égypte et approuvée par le Fateh, d’un moratoire sur les attentats-suicide, sans garantie d’un arrêt des opérations militaires israéliennes dans les territoires palestiniens. M. Nizal a affirmé que « le Hamas s’est montré très positif à l’égard des pourparlers palestiniens, auxquels il a participé au plus haut niveau politique ». Le chef du bureau politique du mouvement, Khaled Mechaal, dirigeait la délégation du Hamas à ces pourparlers, auxquels ont pris part 11 autres factions palestiniennes. « Notre position a toujours été claire et précise: nous n’arrêterons pas la résistance tant que la colonisation de nos terres se poursuivra », avait déclaré plus tôt un membre de la délégation du Hamas, Oussama Hamdan. L’Égypte, qui accueille ces pourparlers interpalestiniens, cherchait à obtenir des mouvements radicaux un engagement sur un arrêt des attentats suicide en Israël pendant un an, en échange d’une reprise du processus de paix israélo-palestinien, actuellement totalement bloqué. « Nous ne demandons pas aux Palestiniens d’arrêter le jihad ou d’arrêter la résistance à l’occupation, nous leur demandons une trêve pour embarrasser Israël », a affirmé le président égyptien Hosni Moubarak dans un entretien accordé hier au quotidien émirati al-Attihad. M. Moubarak a estimé que « l’arrêt de la violence ne fera pas l’affaire d’Israël, qui fera exploser la violence de son côté ». « Il faut que nous prouvions au monde que nous avons arrêté la violence et que c’est Israël qui frappe », a poursuivi M. Moubarak en estimant que « les opérations-suicide ne sont pas utiles ». M. Hamdan a précisé par ailleurs que les participants n’avaient pu se mettre d’accord non plus sur la création d’« un commandement unifié », une structure qui permettrait la poursuite d’échanges entre les différentes factions palestiniennes. M. Nizal a affirmé quant à lui que le Hamas « n’a pas d’objection à adhérer à l’OLP », qui chapeauterait ce commandement unifié, mais contestait d’être régi par « sa charte qui reconnaît que plus de 80 % des territoires palestiniens font partie de l’entité sioniste ». Plusieurs factions palestiniennes, notamment le Jihad, al-Saïka et le FPLP-commandement général, toutes présentes au Caire, ont partagé cet avis, a-t-il affirmé. Les factions palestiniennes sont convenues de se retrouver le 4 février au Caire.
Le mouvement islamiste radical palestinien Hamas a dressé hier un constat d’échec des pourparlers interpalestiniens qui viennent de s’achever au Caire, et a rappelé qu’il s’oppose, avec les autres factions radicales, à un arrêt des attentats-suicide contre Israël. « La résistance est le choix stratégique du Hamas, et n’est pas négociable », a déclaré Mohammed...