Colloque « L’État de demain... quelle vision ? » à la NDU, en présence de Saad et Merhej

Le ministre d’État chargé de la Réforme administrative, Fouad es-Saad, a espéré hier que l’on puisse aboutir à une « nouvelle vision commune, capable de définir le rôle de l’État au Liban, de façon à accompagner les changements et autres pressions locales, régionales et internationales ». Le ministre Saad s’exprimait dans le cadre d’un colloque à l’université Notre-Dame de Louayzé, ayant pour thème « L’État de demain... quelle vision ? ». Quant au ministre d’État, Béchara Merhej, il a estimé qu’un État intelligent, c’est un État « qui a pris conscience que pour renforcer les capacités d’une société donnée, ou instaurer un gouvernement électronique par exemple, il fallait débarrasser les institutions du joug des structures législatives désuètes, et les citoyens du poids de la peur, de l’ignorance et des pouvoirs occultes ». Le député du Kesrouan, Nehmetallah Abi-Nasr, a, pour sa part, souligné que le fait même de poser le thème du colloque signifie que « l’État d’aujourd’hui a été construit sans aucune vision. Cette équation s’applique parfaitement au Liban. Et 83 ans après la naissance de l’État libanais, 60 ans après son indépendance, nous n’avons toujours pas d’État-nation, tel qu’en vigueur en Europe, mais bien plutôt un État basé sur le consensus et le clientélisme », a-t-il asséné. Quant au député de Batroun, Boutros Harb, il a affirmé que le lien culturel entre les êtres humains joue un rôle prépondérant dans le développement de l’individu. Mise au point M. Samir Élias Majdalani nous prie de préciser qu’il n’a pas été arrêté comme suspect dans le meurtre d’Ahmed Mohammed Najdi, un des gardiens du site archéologique de Tyr, mais qu’il a été entendu à titre de témoin par l’avocat général près la cour d’appel du Liban-Sud, Jamal Hélou. Il ajoute qu’il a été par la suite remis en liberté.