Rechercher
Rechercher

Actualités

Plaidoyer de Hariri en faveur de la modération et de l’unité des rangs

Au cours d’un dîner organisé hier à l’hôtel Phoenicia, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a prononcé un véritable réquisitoire contre l’extrémisme et le sectarisme, prônant la modération et l’unité des rangs pour sortir de la crise. Après avoir énuméré les mesures prises par son équipe pour assurer une stabilité sociale, M. Hariri a souligné que les problèmes socio-économiques du Liban ne peuvent pas occulter les risques de guerre contre l’Irak, d’autant que les secousses qui risquent de se produire dans ce cas peuvent, selon lui, s’étendre à toute la région et atteindre le Liban. « Pour faire face à ces défis et sortir de la crise, nous ne pouvons emprunter qu’une seule voie, celle de l’unité nationale, du rejet de l’extrémisme et des tiraillements, pour travailler ensemble, main dans la main », a-t-il dit. Ces propos, qui interviennent quelques heures après la médiation syrienne à Beyrouth, semblent refléter le climat d’apaisement consécutif à la tournée du chef du département de la sécurité politique à Damas, le général Ghazi Kanaan, auprès des trois pôles du pouvoir. M. Hariri a insisté sur le fait que « le rejet de l’extrémisme constitue la base de toute solution et, surtout, de la préservation de l’unité nationale ». « Les Libanais, chrétiens et musulmans, sont des gens modérés. Ni l’extrémiste musulman n’est toléré dans son environnement ou dans l’environnement libanais, ni l’extrémiste chrétien ne l’est. Nous rejetons absolument le fanatisme, quelle que soit son origine, à commencer par l’extrémisme musulman dont nous nous lavons les mains », a-t-il ajouté, estimant que c’est cette prise de position qui peut permettre au Liban de se prémunir contre la tempête qui risque de souffler sur la région. Le chef du gouvernement a ensuite expliqué la politique économique et financière de son équipe avant de revenir sur le thème du fanatisme. « Le devoir national doit nous pousser à travailler ensemble dans ce pays, chrétiens et musulmans. Nous devons être un exemple à suivre, notamment au niveau de la modération. L’extrémisme est un fléau dans chaque société qu’il finit par détruire. Nous demandons à tous de le rejeter et je répète: nous sommes des gens modérés. »
Au cours d’un dîner organisé hier à l’hôtel Phoenicia, le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a prononcé un véritable réquisitoire contre l’extrémisme et le sectarisme, prônant la modération et l’unité des rangs pour sortir de la crise. Après avoir énuméré les mesures prises par son équipe pour assurer une stabilité sociale, M. Hariri a souligné que les...