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La législation donne à la police des pouvoirs étendus

La loi antiterroriste britannique donne à la police des pouvoirs étendus pour arrêter des terroristes présumés. La « loi antiterroriste 2000 », en fait entrée en vigueur en février 2001, puis complétée par un autre texte après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, a donné une définition plus large du terrorisme. Le terme de terrorisme est désormais employé en cas de recours à une menace pour influencer le gouvernement ou pour intimider la population, avec pour objectif de servir une cause politique, religieuse ou idéologique. Cette législation a également donné à la police et à la justice des moyens renforcés pour saisir des fonds en Grande-Bretagne appartenant à des terroristes présumés. Elle a créé de nouvelles infractions, comme l’incitation à commettre des actes terroristes à l’étranger depuis le Royaume-Uni ou l’entraînement à des activités terroristes. La durée maximale de la garde à vue des suspects est également passée à sept jours, après quoi ils doivent être soit inculpés, soit remis en liberté. L’opération antiterroriste de Manchester a été effectuée en vertu d’un article de la loi qui prévoit qu’« une personne commet un délit si elle est en possession d’un objet permettant de soupçonner raisonnablement qu’il est lié à la perpétration, la préparation ou l’instigation d’un acte terroriste ». Ces « soupçons » sont souvent fondés sur des informations émanant des services de renseignement intérieur (MI5). En décembre 2001, trois mois après les attentats de New York et Washington, le gouvernement a fait adopter en procédure accélérée une nouvelle loi autorisant la détention illimitée, sans inculpation ni jugement, de tout étranger vivant en Grande-Bretagne et soupçonné d’être impliqué dans une organisation terroriste internationale. Ce dernier texte, qui a obligé le Royaume-Uni à déroger à la Convention européenne des droits de l’homme, a provoqué une polémique au Royaume-Uni. Des associations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International ont dénoncé une atteinte aux libertés élémentaires au nom de la lutte contre le terrorisme.
La loi antiterroriste britannique donne à la police des pouvoirs étendus pour arrêter des terroristes présumés. La « loi antiterroriste 2000 », en fait entrée en vigueur en février 2001, puis complétée par un autre texte après les attentats du 11 septembre aux États-Unis, a donné une définition plus large du terrorisme. Le terme de terrorisme est désormais employé en...