La fête de la Nativité, célébrée hier par la communauté arménienne, s’est caractérisée cette année par des critiques inattendues formulées à l’encontre du pouvoir par le catholicos de la Maison de Cilicie, Mgr Aram 1er, qui célébrait la messe de Noël à la cathédrale d’Antélias. Réputée pour sa réserve, surtout lorsqu’il s’agit de politique, la communauté arménienne a montré, en dérogeant à une règle qu’elle se fait un point d’honneur de respecter, quelles que soient les tempêtes politiques qui soufflent sur le pays, à quel point le malaise aujourd’hui est profond. « Le fossé s’élargit de plus en plus entre l’État et le peuple, qui commence à perdre confiance dans cet État qui néglige les problèmes importants pour s’occuper de futilités ». C’est presque un cri du cœur que le catholicos Aram 1er a lancé dans son homélie, avant de souligner la dégradation de la situation économique et sociale. PAGE 3
La fête de la Nativité, célébrée hier par la communauté arménienne, s’est caractérisée cette année par des critiques inattendues formulées à l’encontre du pouvoir par le catholicos de la Maison de Cilicie, Mgr Aram 1er, qui célébrait la messe de Noël à la cathédrale d’Antélias. Réputée pour sa réserve, surtout lorsqu’il s’agit de politique, la communauté...
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