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Actualités - OPINION

Tais-toi et mange

L’économie, c’est comme l’homosexualité, il y a l’actif et le passif. C’est sans doute pour cela qu’à chaque fois qu’un ministre passe à la télé pour te raconter la crise, t’as comme le sentiment que, quelles que soient les solutions proposées, il cherche à t’entuber profond. L’assainissement administratif ? Marchera pas. Parce que plus de la moitié des fonctionnaires, qui s’empiffrent aux frais de dindons comme toi, doivent passer à la trappe. Je pense à tous ceux qui pleurent sur la pseudo-crise sociale qui s’ensuivrait, comme s’ils ignorent que ces planqués bossent déjà ailleurs. T’en connais beaucoup de travailleurs, toi, qui arrêtent le turbin à la mi-journée, qui pour faire la sieste, qui soi-disant pour prier, pendant que le pays en récession crève la dalle faute de production ? Le projet de privatisations ? Marchera pas. Parce qu’aucun financier privé qui a les yeux en face des trous ne serait intéressé par nos écuries autonomes où grouillent des ignares dont la seule qualité est d’être fifty-fifty Maroun-Mohammed. Qui plus est, sont gangrenés par une CGT ringarde dont le patron mélange les torchons politiques et les serviettes syndicales, se présente aux élections sans démissionner, se prend une torgnole mémorable, puis fait semblant de partir pour revenir ensuite nous jouer les orphelins des chaumières. La modernisation des structures ? Marchera pas non plus. Du moins pas tant que le mental politique reste déstructuré. Pendant que partout ailleurs la nouvelle économie se met en place, que les frontières s’ouvrent et que la concurrence bat son plein, nous en sommes encore à tirer fierté de nos recettes douanières et de la taxe mécanique. À pinailler sur les méfaits du libéralisme sauvage, alors que c’est l’État qui est sauvage. Bon, alors qu’est-ce qui marche ? Que ceux qui savent lèvent le doigt ! Quoi, personne ? Moi je vais te dire: l’armée, la dette et les dépenses publiques. Le jour où elles boufferont la totalité du budget de l’État, qu’est-ce qu’on va se régaler en mordant la poussière. Terminus, tout le monde descend… dans le sac poubelle. Notre garde-manger de demain.
L’économie, c’est comme l’homosexualité, il y a l’actif et le passif. C’est sans doute pour cela qu’à chaque fois qu’un ministre passe à la télé pour te raconter la crise, t’as comme le sentiment que, quelles que soient les solutions proposées, il cherche à t’entuber profond. L’assainissement administratif ? Marchera pas. Parce que plus de la moitié des...