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Actualités - CHRONOLOGIE

Hoss : une position de principe

Le Premier ministre Sélim Hoss a rejeté sur Israël la responsabilité du non-déploiement des Casques bleus au Sud. Pour lui, c’est l’État hébreu qui, par ses empiètements, retarde la deuxième étape de l’application de la 425. M. Hoss a affirmé que le Liban avait adopté «une position de principe» suivant laquelle il ne peut accepter un déploiement de la Finul tant que des violations sont signalées à la frontière, «car ce serait reconnaître et passer outre ces empiétements que nous refusons catégoriquement». Le chef du gouvernement a précisé à ce sujet qu’il est possible de «mettre un terme aux dernières violations en quelques heures», une responsabilité qui, d’après lui, incombe aux Nations unies. En réponse à une question, M. Hoss a en outre indiqué que les pays donateurs ne lient pas les aides prévues pour le Liban au déploiement de l’armée dans les régions évacuées par Israël. Quant à la prochaine conférence qui réunira leurs représentants, elle devrait avoir lieu dans les dix premiers jours d’octobre. La commission tripartite issue du forum de jeudi aura pour tâche d’en fixer la date définitive après s’être concertée avec les représentants des pays donateurs. Par ailleurs, le Premier ministre a présidé une réunion de la commission chargée d’évaluer les dommages causés par les multiples agressions israéliennes. La réunion, qui a groupé des experts économiques, diplomatiques et juridiques, a porté sur l’élaboration d’une plainte déposée contre l’État hébreu auprès de la Cour de justice internationale, exigeant des indemnités pour les dégâts que le Liban a subis. Une deuxième réunion aura lieu lundi prochain en présence du ministre de la Justice Joseph Chaoul. À l’issue de cette réunion, un mémorandum sur la question devra être soumis au Conseil des ministres qui prendra une décision définitive à cet égard.
Le Premier ministre Sélim Hoss a rejeté sur Israël la responsabilité du non-déploiement des Casques bleus au Sud. Pour lui, c’est l’État hébreu qui, par ses empiètements, retarde la deuxième étape de l’application de la 425. M. Hoss a affirmé que le Liban avait adopté «une position de principe» suivant laquelle il ne peut accepter un déploiement de la Finul tant...