Aux donateurs internationaux réunis hier à Beyrouth, le Liban a fait comprendre que leur aide à la reconstruction du Sud évitera que cette région, évacuée il y a plus deux mois par Israël, menace la paix. «Le développement des régions libérées ne constitue pas un défi pour le Liban seulement, mais pour toute la communauté internationale», a déclaré le président du Conseil Sélim Hoss, à la clôture de la réunion préparatoire au niveau des ambassadeurs de 38 pays et de représentants de 10 institutions financières internationales. Sensibles à cet appel, les donateurs ont décidé de créer un comité pour préparer une prochaine conférence élargie, qui devrait en principe se tenir en octobre à un niveau plus élevé. À New York, le secrétaire général de l’Onu s’est montré optimiste sur les chances de succès de cette conférence. L’envoyé spécial de l’Onu, Terjé Roed-Larsen, avait toutefois indiqué «partager le point de vue des donateurs selon lesquels le déploiement de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et de l’armée libanaise (dans la bande frontalière méridionale) est crucial pour le travail que nous entamons ensemble aujourd’hui».
Aux donateurs internationaux réunis hier à Beyrouth, le Liban a fait comprendre que leur aide à la reconstruction du Sud évitera que cette région, évacuée il y a plus deux mois par Israël, menace la paix. «Le développement des régions libérées ne constitue pas un défi pour le Liban seulement, mais pour toute la communauté internationale», a déclaré le président du Conseil...
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