Barak Electric SAL

Et Barak cassa la baraque… «Comité de Défense», qu’il appelle ça, l’Ehud. Conclave d’électriciens, oui ! À chaque fois qu’il les réunit, il nous fait passer à la trappe voltaïque, le petit trapu. Facture : deux centrales bousillées, dont l’une transformée en parking. Encore heureux qu’à ce jour, il n’ait pas jugé bon d’adjoindre à son comité un ou deux plombiers pour l’eau et quelques standardistes pour le téléphone. Et puis, il barbote en plein Alzheimer, le nabot : les Libanais ne sont pour lui que des marionnettes, mais c’est sur leurs têtes, tu penses bien, qu’il trouve commode d’envoyer ses bonbons. Dans le genre faux-cul, difficile de faire mieux ! Netanyahu, lui, était plus sympa. Pendant qu’il nous abreuvait d’obus en fumant ses havanes, sa femme tabassait ses domestiques. On avait l’impression de faire partie de la maison... Solidarité des matraqués. Et comme il était un peu crapule sur les bords (et au centre aussi), on se sentait en famille... Complicité des canailles. Chez nous par contre, le Premier ministre est gai comme un furoncle. Il cogne pas, il fume pas, il vole pas... et le reste j’imagine, non plus. Pour l’instant, il bégaie : il veut la Finul, mais il ne veut pas jouer les gardes-chiourmes des Israéliens; il veut le retrait du Liban-Sud, mais il aimerait bien que les Hébreux en conservent un ou deux mètres carrés pour justifier la sous-traitance des Syriens. Au four et au moulin, le Sissou. J’aimerais pas être à sa place pour le grand écart de l’après 7 juillet. Deux centrales de cassées. Jusque-là, il se la jouait chic. Après le choc, va maintenant se mettre à geindre pour avoir le chèque.