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Actualités - CHRONOLOGIE

Retrait- La France réfléchit à sa participation à une force de l'Onu Le Conseil de sécurité appelle à la coopération de tous

«La coopération de toutes les parties concernées sera nécessaire afin d’éviter que la situation ne se détériore», affirme le Conseil de sécurité dans une déclaration présidentielle. Ce texte, qui requiert l’unanimité des quinze membres du Conseil, a été lu par l’ambassadeur du Canada Robert Fowler, qui préside le Conseil en avril. Le Conseil «se félicite» du fait que le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan ait décidé de dépêcher à nouveau son émissaire Terje Roed-Larsen la semaine prochaine dans la région. Le diplomate norvégien doit commencer sa tournée mardi en Israël, puis se rendre au Liban, en Syrie, en Jordanie et en Égypte. C’est au vu des résultats de cette mission et des contacts avec les pays contributeurs de troupe que le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan fera des recommandations au Conseil de sécurité sur le rôle que pourra jouer la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban). Israël a officiellement notifié lundi à l’Onu sa décision de se retirer totalement avant le 7 juillet du Liban-Sud qu’il occupe depuis 1978. Mais l’absence d’accord entre Israël et la Syrie oblige l’Onu à chercher le maximum de garanties de sécurité pour ses 4 500 Casques bleus. Ainsi, le Conseil «encourage toutes les parties à coopérer pleinement à l’application intégrale des résolutions 425 et 426». Israël a déclaré dans sa lettre à l’Onu que son retrait se ferait en stricte conformité avec ces résolutions. Compromis La déclaration du Conseil de sécurité est le fruit d’un compromis entre la Syrie – représentée par la Tunisie, le seul pays arabe disposant actuellement d’un siège au Conseil, les États-Unis et la France, ont affirmé des diplomates. D’abord opposée au principe même d’une déclaration du Conseil, la Syrie l’a finalement acceptée après avoir obtenu plusieurs amendements au projet initial. Le Conseil a ainsi renoncé à «se féliciter» explicitement de la décision d’Israël de se retirer du Liban-Sud et a ajouté un paragraphe sur la nécessité de parvenir à une paix globale au Proche-Orient. De son côté, la France réfléchit à sa participation à une éventuelle force de l’Onu qui serait déployée au Liban après un retrait négocié ou unilatéral des Israéliens du sud du pays, a annoncé jeudi le porte-parole du ministère français de la Défense Jean-François Bureau. Le porte-parole a précisé que l’état-major des armées travaillait sur ces deux hypothèses, mais n’avait pas entamé de planification. Dans la première hypothèse (évacuation du Liban-Sud par Israël dans le cadre d’un accord), la France accepterait de participer à une force déployée sous l’égide du Conseil de sécurité, a rappelé M. Bureau citant le ministre de la Défense Alain Richard. Dans la seconde hypothèse (décision unilatérale d’évacuation), le porte-parole a souligné que celle-ci «n’était pas la circonstance la plus favorable» pour la constitution d’une force qui relierait la Finul dans cette zone. Pour autant, a précisé M. Bureau, la France estime qu’une force internationale «doit être pourvue de règles claires d’engagement» pour «assurer sa sécurité».
«La coopération de toutes les parties concernées sera nécessaire afin d’éviter que la situation ne se détériore», affirme le Conseil de sécurité dans une déclaration présidentielle. Ce texte, qui requiert l’unanimité des quinze membres du Conseil, a été lu par l’ambassadeur du Canada Robert Fowler, qui préside le Conseil en avril. Le Conseil «se félicite» du...