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Actualités - REPORTAGES

Correspondance A l'ère du scanner de poche Retour au clac clac de la machine à écrire (photo)

On la croyait définitivement mise au rancart ! Et pourtant, à l’heure où tout un chacun est «dot. com quelque chose» et où l’on vient de sortir le scanner de poche, la bonne vieille machine à écrire est toujours là. Ce n’est pas par nostalgie que l’on se plaît à entendre à nouveau les clac, clac, clac dans les bureaux high tech haut de gamme, mais parce que l’on a parfois besoin d’un plus petit que soi. À savoir pour remplir des formulaires ou inscrire des étiquettes que l’on n’arrive pas à loger dans une imprimante. Fort de cette constatation, John Birmingham, un ancien PDG de la compagnie Rolodex a entrepris de dépoussiérer la firme Remington pour relancer sur le marché la classique machine à écrire et ses accessoires : le ruban-impression, le ruban effaceur, etc. Et, avec lui, les affaires vont très bien, comme le relate le Wall Street Journal. Son initiative a soulevé bien des doutes car en ces temps où tout (de l’économie et du politique aux soins médicaux en passant par l’industrie, l’éducation, les arts, les lettres, les comptes domestiques…) repose sur l’informatique, qui aurait pu penser qu’un système mécanique si dépassé puisse encore servir ? À noter que John Birmingham a pris le pari de faire redémarrer à bloc la firme Remington en tablant sur la demande actuelle : la traditionnelle machine à écrire, avec ses fonctions de base, que l’on ressort pour certaines tâches uniquement. Sans souci de l’enjoliver et de la moderniser outre mesure. Pour avoir ainsi collé à la demande tout en jouant sur le facteur marketing plus que sur la production, il a réussi à accroître le chiffre d’affaires de la firme. À cette occasion, on a retracé un résumé de l’historique de la machine à écrire dont le premier modèle, produit par Remington, remonte à 1873. L’évolution de cette invention (qui a connu son apothéose dans les années 70) se présente comme suit : - La marque Smith Brothers voit le jour en 1886. - Première apparition de la machine électrique, 1902. - Corona met au point une machine portable manuelle, 1912. - Fusion de Smith et de Corona, 1926. - IBM sort son premier modèle électrique, 1935. - Apparition de la machine électrique portable, signée Smith Corona, 1957. Utilisation par IBM de la balle à caractères rotative, 1961. Mais comme on n’arrête pas le progrès, on dispose, depuis tout récemment d’un scanner de poche que l’on peut balader partout avec soi et plus particulièrement lorsque l’on fait des recherches dans une grande bibliothèque. Son avantage, on peut le relier à son propre ordinateur qu’il soit à la maison ou au bureau. Et ainsi, au lieu de relever ce dont on a besoin par écrit, d’en faire une photocopie ou encore de le transporter chez soi, on le scanne sur place et on le retrouve soit sur son ordinateur soit sur son imprimante. Son prix varie de 200 à 600 dollars, selon qu’il soit enrichi ou pas d’un carnet d’adresses, d’un dictionnaire et autres accessoires. Léger et facile à transporter, il a été surnommé le «feutre digital». Ce gadget, d’une grande utilité et d’un prix abordable, a certes des capacités limitées mais on travaille déjà à le rendre encore plus performant. L’essentiel étant, semble-t-il, de faciliter la vie de tout un chacun : en ayant recours aux trouvailles les plus révolutionnaires ou au plus archaïques, si celles-ci fonctionnent aux besoins de l’heure.
On la croyait définitivement mise au rancart ! Et pourtant, à l’heure où tout un chacun est «dot. com quelque chose» et où l’on vient de sortir le scanner de poche, la bonne vieille machine à écrire est toujours là. Ce n’est pas par nostalgie que l’on se plaît à entendre à nouveau les clac, clac, clac dans les bureaux high tech haut de gamme, mais parce que l’on a parfois...