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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Le chef du Hezbollah se déchaîne contre l'Etat hébreu Nasrallah promet à Israël de nouvelles attaques-suicides(photos)

À la veille du deuxième round des négociations syro-israéliennes aux États-Unis, et au lendemain de l’attaque-suicide menée par l’un de ses combattants, Ammar Hussein Hammoud, contre l’armée israélienne, le leader du Hezbollah cheikh Hassan Nasrallah s’est déchaîné vendredi contre l’État hébreu. Dans un discours prononcé devant le siège du parti, dans la banlieue-sud de Beyrouth, à l’occasion d’un grand rassemblement organisé pour «la journée mondiale de Jérusalem» que l’Iran célèbre le dernier vendredi du Ramadan, le dignitaire chiite a promis à Israël «de nouveaux attentats-suicides».Il a aussi écarté toute idée de normalisation avec l’ennemi, avant comme après d’éventuels accords de paix avec le Liban et la Syrie. «Nous le disons à haute voix, nous ne reconnaîtrons jamais l’existence d’un État, d’un village ou même d’un hameau qui s’appellerait Israël même si tous les Arabes le reconnaissaient», a poursuivi le leader de la formation islamiste. «Soyez patients. Résistez. Vous verrez que le choix et même le sort des Israéliens au Liban est de quitter notre terre humiliée, en débandade sous le feu de nos combattants, couverts des lambeaux de chair de nos commandos martyrs comme Ammar et ses frères qui vont, si Dieu le veut, le suivre», a déclaré cheikh Nasrallah devant des milliers de ses partisans. «Ammar est la preuve qu’Israël disparaîtra certainement et que Jérusalem reviendra. Il y en a de milliers comme lui qui attendent», a affirmé le chef du Hezbollah, fréquemment interrompu aux cris de «Dieu est le plus grand» et «mort à Israël». Dans une allusion à la libération par l’État hébreu de cinq partisans du Hezbollah et à la restitution, la semaine dernière, des dépouilles de sept combattants de la formation islamiste, il a invité Israël à «ne pas confondre affaires politiques et affaires humanitaires». «En ce qui concerne le processus de paix en général et quels que soient ses résultats, nous considérons qu’il ne peut parvenir à une paix juste dans la région parce que dès le premier instant les bases ont été injustes, puisqu’elles ont donné une partie de la Palestine aux juifs usurpateurs», a déclaré cheikh Nasrallah avant d’ajouter : «Si le Liban et la Syrie doivent récupérer un jour leurs territoires, cela aura été grâce à leur résistance politique». «Mais aucun compromis ne peut être juste en donnant la terre de Palestine aux sionistes, en perdant Jérusalem et en dispersant le peuple palestinien», a-t-il poursuivi. «Israël restera à jamais un ennemi et ne pourra jamais être un voisin, un pays ami», a ajouté le dignitaire chiite, citant l’exemple des peuples égyptien et jordanien, qui, selon lui, considèrent toujours Israël comme un ennemi, malgré des accords de paix. «Les circonstances qui ont imposé le processus de paix ne sont pas éternelles et tôt ou tard ces circonstances changeront», a-t-il estimé tout en exprimant son appui à la revendication par le Liban des sept villages situés dans le nord de la Galilée et annexés par Israël.
À la veille du deuxième round des négociations syro-israéliennes aux États-Unis, et au lendemain de l’attaque-suicide menée par l’un de ses combattants, Ammar Hussein Hammoud, contre l’armée israélienne, le leader du Hezbollah cheikh Hassan Nasrallah s’est déchaîné vendredi contre l’État hébreu. Dans un discours prononcé devant le siège du parti, dans la...