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Opposition Moawad : Le pouvoir a le souffle très long dès qu’il s’agit de détruire les institutions

« J’ai mis Sa Béatitude au courant de tous les scandales qui ont eu lieu récemment sur la scène politique. » C’est ainsi que Nayla Moawad a entamé son discours au sortir de l’audience que lui a accordée hier le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. « Je n’ai vraiment pas senti que ma présence était nécessaire (hier) au Parlement pour la séance plénière. Surtout après ce qui s’est passé cette semaine, et qui a été l’un des plus arrogants partages du gâteau, l’annihilation la plus effrontée des institutions. Voilà pourquoi j’ai le sentiment que les débats à la Chambre sont pur folklore. On traite de tout avec une absolue arrogance, et le pouvoir en place a décidément le souffle très long lorsqu’il s’agit de détruire les institutions », a accusé la députée de Zghorta. Concernant le dossier du cellulaire, elle a déclaré que toute l’histoire était « inadmissible », se demandant comment l’État peut « annoncer que les deux compagnies doivent chacune payer, directement, 300 millions de dollars et, en même temps, leur donner le droit de rembourser leurs dettes à l’État en se servant des recettes du cellulaire, qui appartiennent... à l’État ? ». Nayla Moawad (se) pose alors la question suivante : « Pourquoi payons-nous à ces deux compagnies et ne payons-nous pas aux nombreux secteurs du pays auxquels l’État doit de l’argent ? À commencer par les hôpitaux qui ont cessé de recevoir les patients à cause des dettes, en passant par les entrepreneurs de travaux publics, les enseignants, jusqu’aux municipalités... », a-t-elle souligné. Souhaitant enfin qu’à l’occasion du Fitr et de Noël, « Dieu inspire les responsables, parce que, après Paris II, s’il n’y a pas de changement de mentalités, il est impossible de faire quoi que ce soit ».
« J’ai mis Sa Béatitude au courant de tous les scandales qui ont eu lieu récemment sur la scène politique. » C’est ainsi que Nayla Moawad a entamé son discours au sortir de l’audience que lui a accordée hier le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. « Je n’ai vraiment pas senti que ma présence était nécessaire (hier) au Parlement pour la séance plénière....