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Après le 31 août, Cellis et LibanCell pourraient gérer le cellulaire pour le compte de l’État

Cellis et LibanCell pourraient gérer les deux réseaux du téléphone mobile pour le compte de l’État si, au 31 août, aucune compagnie n’a manifesté son intérêt pour l’appel d’offres et les enchères internationales lancés par l’État. C’est la « solution médiane » développée dans les milieux officiels, pour assurer la continuité des services des deux compagnies, sans perdre la face ni desservir l’intérêt du Trésor ou celui des abonnés, passé le délai fixé pour l’appel d’offres et les enchères internationales destinés à adjuger à nouveau les deux compagnies. Ces informations ont transpiré de milieux proches de Baabda, le jour même où le ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi annonçait, dans un communiqué, qu’un mécanisme a été prévu pour faire face à l’échec des enchères et de l’appel d’offres relatif aux deux réseaux de cellulaire. Selon les milieux officiels, Cellis et LibanCell « seront autorisées à participer à l’appel d’offres en vue de la gestion des deux réseaux pour le compte de l’État ». Dans ce dernier cas, ajoutent les milieux cités, l’État percevrait entre 75 et 80 % des rentrées des deux compagnies, et les gestionnaires, 15 à 20 %. Dans son communiqué, M. Cardahi précise aussi que, selon les juristes et l’article 3 du contrat BOT, la restitution des deux réseaux à l’État n’est pas liée au paiement préalable d’une quelconque somme. M. Cardahi affirme enfin qu’il a transmis au Conseil des ministres le rapport de la société KPMG qui a fixé les indemnités dues par l’État aux deux compagnies Cellis et LibanCell en échange de la rupture avant terme du contrat. Notons pour finir que le Conseil supérieur de la privatisation s’est réuni hier soir, une heure durant, sous la présidence de M. Rafic Hariri, pour examiner le mécanisme de lancement des appels d’offres et d’enchères internationales. Il se réunira de nouveau ce matin pour compléter cet examen.
Cellis et LibanCell pourraient gérer les deux réseaux du téléphone mobile pour le compte de l’État si, au 31 août, aucune compagnie n’a manifesté son intérêt pour l’appel d’offres et les enchères internationales lancés par l’État. C’est la « solution médiane » développée dans les milieux officiels, pour assurer la continuité des services des deux...