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Actualités - OPINION

Bas-fonds de commerce

Roitelets barbichus et autres dictateurs arabes lunettés de noir se seraient bien passés de cette boucherie hébraïque qui, au-delà de l’enfer imposé aux territoires autonomes, remet brutalement en selle ce vieux roublard de Yasser… qu’aucun d’entre eux, du reste, n’a jamais pu blairer. Forcément, ils étaient tous là pépères à traire, depuis plus de 50 ans, la question palestinienne pour en extraire un juteux fonds de commerce. Prétexte commode pour caviarder leur économie en achetant des armes qui ne servaient qu’à la parade, brouter dans les commissions sur les marchés publics, gouverner à la trique une population abrutie de propagande... 200 millions de neuneus à qui l’on n’a pas fini de raconter qu’en raison de l’effort de guerre, faut se serrer la ceinture, applaudir le chef et fermer sa gueule. Bref, une philosophie plus proche du néant que de l’être. Puis brusquement, cette bérézina déclenchée par Ariel le Sharon-gniard. Alors, ça les fait profondément tarter d’avoir à assumer les glandus de la Ligue. Avec, en plus, un retour de bâton local : longtemps brimées sous la chape de plomb de la dictature et de l’obscurantisme, leurs foules se défoulent sur le seul sujet qu’il leur est permis de s’exprimer. Colin Powell l’a bien compris, lui, qui arrive clopin- clopant, après avoir gentiment butiné du côté de M6 du Maroc, puis au Caire, Madrid et Amman. Vient d’inventer un nouveau concept, Colinou : l’urgence au ralenti. La politique des «petits pas» de Kissinger à côté, c’était les bottes de sept lieues... Et cerise sur le gâteux, ce grand dadais à bésicles annonce sans rire qu’il navigue à vue et n’a pas de plan. Le problème c’est qu’Ariel, lui, en a : mastiquer du Palestinien jusqu’à luxation de la mandibule. L’Américain pourra toujours se payer entre-temps une tournée parmi les Louis quatorzillons et autres Pinochet arabes. À cloche-pied, cette fois, pour donner du temps aux tanks. Gaby NASR
Roitelets barbichus et autres dictateurs arabes lunettés de noir se seraient bien passés de cette boucherie hébraïque qui, au-delà de l’enfer imposé aux territoires autonomes, remet brutalement en selle ce vieux roublard de Yasser… qu’aucun d’entre eux, du reste, n’a jamais pu blairer. Forcément, ils étaient tous là pépères à traire, depuis plus de 50 ans, la...