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Criminalité - Les bandits réclament une rançon de 200 000 dollars Des pirates s’emparent d’un cargo libanais au large de la Somalie

Des pirates se sont emparés d’un navire commercial libanais, le M.V. Princess Sarah, dans les eaux somaliennes, a-t-on appris de sources concordantes. Le cargo a été attaqué lundi, mais son équipage n’a pu donner l’alerte que jeudi soir. Un avion de surveillance français a reçu l’appel de détresse du navire, et a alerté le centre antipiraterie de Kuala Lumpur (Malaisie), le Piracy Reporting Center, qui a alerté à son tour Kiev, la capitale ukrainienne, où le cargo est enregistré. Le navire relève d’une société appartenant au Libanais Toufic Issa, originaire de Tripoli. Elle est enregistrée à Kiev sous le nom de «Azov Sea Star Agency» (ASSA). M. Issa lui-même se trouvait hier à Kiev, et négociait avec les pirates la libération de l’équipage. C’est Kiev qui a alerté Beyrouth au sujet de cet acte de piraterie. L’équipage tenu en otage est composé de 18 hommes, quatre Libanais, huit Ukrainiens, cinq Égyptiens et un Syrien. Il restait hier sous la menace des pirates, dix hommes fortement armés qui détiennent les marins et exigent 200 000 dollars pour leur libération. M. Toufic a informé les pirates qu’il ne possédait pas la somme exigée, et leur a proposé de s’emparer du cargo en échange de la libération des membres d’équipage. Selon les informations disponibles, le navire a été arraisonné par dix hommes armés qui naviguaient à bord de deux vedettes rapides blanches. En un premier temps, les pirates n’avaient pu aborder, en raison d’une mer houleuse. Mais une panne s’était produite à un moment crucial et les pirates ont pu alors monter à bord. D’une capacité de 3 000 tonnes, le navire se dirigeait vers Aden après avoir déchargé de l’engrais à Mombasa. Le responsable de Piracy Reporting, Noël Choong, a déclaré que le centre avait toujours conseillé aux bateaux d’éviter les eaux au large de la Somalie, infestées de pirates. L’équipage «n’a plus d’eau potable et ne dispose que de deux jours de carburant», a encore précisé le responsable du Piracy Reporting. «Beaucoup de bateaux ont été détournés et des gens sont morts. Nous sommes surpris de voir que le bateau était dans la zone», a-t-il dit. Selon Reuters, le dernier navire à être arraisonné dans cette zone dangereuse était un cargo kenyan, dont l’équipage, composé de Kenyans, de Roumains et d’Italiens, a été libéré en novembre, après le paiement d’une forte rançon. Aux dernières nouvelles, des navires français se dirigeaient hier vers le secteur où l’arraisonnement s’est produit.
Des pirates se sont emparés d’un navire commercial libanais, le M.V. Princess Sarah, dans les eaux somaliennes, a-t-on appris de sources concordantes. Le cargo a été attaqué lundi, mais son équipage n’a pu donner l’alerte que jeudi soir. Un avion de surveillance français a reçu l’appel de détresse du navire, et a alerté le centre antipiraterie de Kuala Lumpur...