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Actualités - CHRONOLOGIES

Washington prend au sérieux le risque d’une attaque au virus de la variole

Face à la menace bioterroriste, les États-Unis ont décidé de reconstituer leurs stocks de vaccin contre la variole de manière à pouvoir immuniser leur population et ont mis en place un plan de réponse sanitaire d’urgence en cas d’attaque soudaine au virus mortel. Le département américain de la Santé (HHS) a annoncé mercredi la signature d’un contrat de 428 millions de dollars avec le groupe privé Acambis/Baxter pour la production de 155 millions de doses de vaccin antivariolique. Cette commande, qui s’ajoute à d’autres, devrait permettre de porter à 286 millions de doses le nombre de vaccins antivarioliques disponibles d’ici à la fin de l’année 2002, soit grosso modo de quoi vacciner l’ensemble de la population américaine, a précisé le secrétaire à la Santé Tommy Thompson. «Bien que la probabilité d’une libération intentionnelle du virus de la variole soit faible, le risque existe et nous devons nous y préparer», a-t-il déclaré. Le dernier cas de variole constaté aux États-Unis remonte à 1949 et, dans le monde, à 1977 (en Somalie). En 1980, l’Organisation mondiale de la santé avait déclaré la maladie éradiquée de la planète.
Face à la menace bioterroriste, les États-Unis ont décidé de reconstituer leurs stocks de vaccin contre la variole de manière à pouvoir immuniser leur population et ont mis en place un plan de réponse sanitaire d’urgence en cas d’attaque soudaine au virus mortel. Le département américain de la Santé (HHS) a annoncé mercredi la signature d’un contrat de 428 millions de dollars...