Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINIONS

Retour au bercail

Entre les tours jumelles de New York et les cimes enneigées de l’Hindou-Kouch, en passant par l’Homo barbudens de Kandahar, il est réconfortant de savoir que nos Afghans locaux, eux, continuent encore à s’attraper pour des broutilles. D’abord, les nominations à l’Université libanaise. Un gigantesque clapier resté 10 ans sans doyens. Puis là, tout d’un coup, voilà la Trinité d’en haut qui nous dégorge une fatwa de laquelle sort une guirlande de fonctionnaires plutôt BCBG. Cherchez l’erreur : quand un maronite, un sunnite et un chiite se mettent d’accord, c’est le druze qui trinque, fatalement. Mais on n’a pas encore eu le temps de hurler à la troïka, que déjà le chiite vient de déguster à son tour : Istiz Nabeuh, qui a sans doute encore quelques croûtons à caser, fait la gueule depuis que Bouboule a décidé de lui manger son Conseil du Sud au profit du CDR. À ce train, Émile 1er, qui a nourri les deux bougres à sa table mercredi dernier, ne parviendra jamais à amortir son cuisinier. Troisième tour de manivelle : les nouveaux cobayes qui viendront pantoufler dans l’Administration publique. On nous jure qu’ils savent lire, écrire et se laver, et sont par-dessus tout dotés d’une moralité nickel. Sauf que, comme il se doit en ce siècle de la technologie numérique, chacun broute peu ou prou auprès de sa communauté. Le tout est de savoir maintenant comment les trois présidents vont se positionner. Et au milieu de ce suspense insoutenable, quels seront les deux qui vont soudain se bécoter avant de balancer leurs casseroles sur le troisième. Avec le temps, on peut dire que ces trois-là en auront fait des étincelles. Mais finalement sans beaucoup d’éclat.
Entre les tours jumelles de New York et les cimes enneigées de l’Hindou-Kouch, en passant par l’Homo barbudens de Kandahar, il est réconfortant de savoir que nos Afghans locaux, eux, continuent encore à s’attraper pour des broutilles. D’abord, les nominations à l’Université libanaise. Un gigantesque clapier resté 10 ans sans doyens. Puis là, tout d’un coup, voilà...