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Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL DE REYFOUN - Chanson française ce soir, 21h30 - Daniel Guichard, un être entier et sincère

Au cours d’une rencontre pas formelle du tout, la presse a rencontré hier, à l’hôtel Portemilio (Kaslik), le chanteur Daniel Guichard. T.shirt turquoise, cheveux poivre et sel, sourcils foncés mais pas froncés et yeux très clairs, «bleus ou verts, selon l’humeur», l’interprète de Mon vieux , Le Gitan , La tendresse et Je t’aime tu vois est un homme simple, avec lequel on se sent parfaitement à l’aise, dès les premières secondes. Pour sa deuxième visite au Liban, il donnera un concert unique ce soir, à Reyfoun, au grand bonheur de ses fans de 7 à 77 ans. Rencontre avec un homme modeste qui aime la vie, les enfants, et la cuisine. Les enfants, la famille, le couple (et même l’accouchement et les exercices de respiration !), Daniel Guichard pourrait en parler pendant des heures. C’est qu’avec sept enfants – trois filles et quatre garçons âgés entre 32 ans et 4 ans et demi et dont tous les prénoms finissent par elle ou el –, le sujet, il le connaît à fond. Papa poule ? «Je dirai plutôt que la vie est trop courte», répond-il, heureux d’avoir réussi de former une famille très unie, soudée. La vie, il en profite donc le mieux possible, en famille, dans sa grande maison dans le sud de la France, à Sauvian, à côté de Béziers. Il n’a plus écrit de nouvelles chansons depuis 10 ans, «parce que j’étais dans un système discographique pas bon, parce que j’avais des soucis et que j’étais en conflit avec l’Administration française, et parce que j’ai décidé d’accorder la priorité à mes enfants». Mais il continue de donner des spectacles, aux quatre coins du monde, «cinquante à quatre-vingts par an, en moyenne». Il regrette que la chanson française ne soit pas défendue par les Français. «Ce sont surtout les Canadiens, les Belges et les Acadiens qui œuvrent pour la francophonie», affirme-t-il. «Lorsqu’un ami me dit que sa fille de 16 ans aime mes chansons, cela me fait plaisir, bien sûr, mais en même temps, cela me fait de la peine. Parce qu’il n’existe presque pas de nouveaux interprètes de la chanson française, qui soient jeunes, et cela n’est pas normal». Succès, toujours Depuis son premier succès en 1972 avec La tendresse , et son premier Olympia, Daniel Guichard continue de collectionner les fans. Son secret ? «Être le plus vrai et le plus cohérent possible. Je n’ai pas plusieurs facettes, je reste moi-même, et mes chansons parlent toujours de moi, de ce que j’aime, de ce que vis, ou de choses qui me sont proches». Comme plusieurs chanteurs qu’il aime et admire, «notamment le poète Bernard Dimey». Mais il est également un grand amoureux de la langue française, et un grand sensible à la voix chaude dont les chansons véhiculent toujours des émotions fortes. Est-il vrai qu’il chante toujours avec de l’argent en poche ? «Oui, ma mère, qui est superstitieuse, m’avait demandé de le faire, à mes tous débuts. Et je le lui ai promis». Lorsqu’il va mal, il… cuisine bien. «Cela me permet de bien me concentrer sur ce que je fais, de ne penser à rien d’autre». Le chinois et le japonais restent ses cuisines préférées, et il reçoit souvent des amis chez lui. Son credo ? «Les enfants d’abord». Sa philosophie ? «Dans la vie, souvent, il n’y a pas de bonne et de mauvaise solution. Il faut simplement savoir choisir, entre deux mauvaises solutions, celle qui est la moins mauvaise». Le Liban, il avait envie de le connaître depuis 1974. Lors de sa première visite en 1997, il avait eu «le coup de foudre pour ce pays en pleine reconstruction ; et cette fois-ci c’est confirmé», dit-il, dans un sourire. Rendez-vous donc ce soir, 21h30, sur la place de Reyfoun, pour un concert nostalgie, mais qui comprendra également des nouveautés ainsi qu’un coup de chapeau à Brel, Piaf, Hugues Aufray et autres grands noms de la chanson française.
Au cours d’une rencontre pas formelle du tout, la presse a rencontré hier, à l’hôtel Portemilio (Kaslik), le chanteur Daniel Guichard. T.shirt turquoise, cheveux poivre et sel, sourcils foncés mais pas froncés et yeux très clairs, «bleus ou verts, selon l’humeur», l’interprète de Mon vieux , Le Gitan , La tendresse et Je t’aime tu vois est un homme simple, avec lequel on se...