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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

SOMMET DU G8 - Le président US visite la Banque mondiale avant de se rendre aujourd’hui à Gênes - Bush appelle les pays riches à faire plus pour la paix et la prospérité

Le président américain George W. Bush a appelé mardi la Banque mondiale et les banques de développement des pays industrialisés à accorder des dons, et non des prêts, aux pays les plus pauvres, à trois jours d’un sommet du G8 en Italie. «Je propose que la Banque mondiale et les autres banques de développement augmentent de façon radicale leur participation dans la délivrance de dons plutôt que de prêts aux pays les plus pauvres», a affirmé M. Bush au siège de la Banque mondiale à Washington. Il a précisé que cette participation devait aller jusqu’à 50 % des fonds accordés par les banques de développement afin qu’ils soient investis dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’alimentation, de la distribution d’eau et de l’amélioration des conditions sanitaires. M. Bush a en outre appelé les banques de développement à lier leur soutien financier à des résultats tangibles. «Il pourrait s’agir d’un grand pas en avant. L’allègement de la dette est une réparation à court terme», a-t-il estimé. Devant le président de la Banque mondiale James Wolfensohn, le secrétaire au Trésor Paul O’Neill, et les ambassadeurs des pays africains et du G8, il a aussi appelé les nations les plus riches à travailler à l’établissement d’un «partenariat» avec les pays en voie de développement afin d’œuvrer à la paix et à la prospérité, ainsi que combattre le sida, notamment en Afrique. En mai, M. Bush s’était engagé à verser 200 millions de dollars à un fonds de lutte contre le sida, la malaria et la tuberculose. Le président américain a également critiqué ceux qui prévoient de manifester contre le libre-échange à l’occasion du G8 de Gênes. «Ne commettez pas d’erreur : ceux qui manifestent contre le libre-échange ne sont pas amis des pauvres. Ceux qui manifestent contre le libre-échange cherchent à leur refuser la plus grande chance d’échapper à la misère», a-t-il déclaré. «Les inquiétudes légitimes en rapport avec la législation du travail, l’environnement, les délocalisations économiques doivent être écoutées et le seront», a-t-il cependant relevé. M. Bush a enfin défendu le projet américain de bouclier antimissile, auquel la Russie et la Chine sont opposés et qui laisse de nombreux Européens sceptiques. Lundi, il avait affirmé qu’il ne transigerait en aucune façon lors du sommet du G8 sur ses positions, aussi controversées soient-elles, relatives à la défense antimissile et au protocole de Kyoto sur le climat. «Sur chacun de ces thèmes, ma position est claire. Personne ne doit douter de la position des États-Unis», avait-il dit. La paix et la prospérité exigent «un nouveau cadre stratégique qui dépasse les doctrines de la guerre froide et réponde aux menaces du nouveau siècle comme le cyberterrorisme, les armes de destruction massive, les missiles aux mains de ceux pour lesquels terreur et chantage sont un mode de vie», selon le président. George W. Bush doit quitter les États-Unis aujourd’hui pour Londres, où il fera étape avant de se rendre en fin de semaine au sommet du G8 à Gênes en Italie.
Le président américain George W. Bush a appelé mardi la Banque mondiale et les banques de développement des pays industrialisés à accorder des dons, et non des prêts, aux pays les plus pauvres, à trois jours d’un sommet du G8 en Italie. «Je propose que la Banque mondiale et les autres banques de développement augmentent de façon radicale leur participation dans la délivrance de dons...