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Actualités - REPORTAGES

L’avis d’un expert sur place : «Plus que de la préservation, de l’amélioration»

À Rocha International est le nom de l’ONG écologique internationale qui travaille depuis trois ans en collaboration avec les Skaff pour la préservation des marécages de Ammick. Son représentant au Liban, Chris Naylor, qui s’occupe du projet, explique que son organisation a des projets dans cinq différents pays actuellement : Portugal, France, Grande-Bretagne, Liban et Kenya. Plusieurs autres projets sont en préparation. Il relève le fait que, dans le cas de Ammick, l’accent n’est pas seulement mis sur la préservation mais également sur l’amélioration du site. Il est assisté sur le terrain par des volontaires qui vivent au Liban plus ou moins longtemps. Dans tous ses projets, l’organisation poursuit trois objectifs principaux : - Des recherches scientifiques dans des milieux naturels particulièrement menacés. - Des mesures pour renforcer le concept de conservation dans ces milieux naturels. - L’expansion de l’éducation écologique à travers des programmes de sensibilisation. Les méthodes de travail varient selon les pays. Mais la principale constante dans le travail de cette organisation réside dans le fait de travailler à un niveau local et avec des locaux, mais en essayant de rendre les informations connues au plus grand nombre, afin que la préservation de ces écosystèmes menacés devienne un intérêt général. M. Naylor considère que si le projet de Ammick représente le principal intérêt de À Rocha au Liban, la situation de la faune dans le reste du pays préoccupe également son organisation, surtout les itinéraires empruntés par les oiseaux migrateurs. En effet, si les oiseaux sont actuellement en sécurité dans la région de Ammick grâce à une application beaucoup plus ferme de l’interdiction de la chasse, ils ne le sont pas ailleurs, relève-t-il. Une étude sur le passage au Liban de rapaces migrateurs en automne a déjà été préparée. Insistant sur le sujet de l’éducation, M. Naylor précise que celle-ci ne se limite pas à des cours magistraux. Les enfants (la plupart des bénéficiaires étant des élèves) sont amenés sur le terrain pour participer à des activités. Quant au financement, il a révélé que les seules aides étrangères au projet proviennent de À Rocha, le reste étant assuré par les propriétaires. Cependant, il ajoute qu’il serait intéressant pour les responsables du projet de trouver des organisations partenaires qui participeraient dans un module ou dans un autre.
À Rocha International est le nom de l’ONG écologique internationale qui travaille depuis trois ans en collaboration avec les Skaff pour la préservation des marécages de Ammick. Son représentant au Liban, Chris Naylor, qui s’occupe du projet, explique que son organisation a des projets dans cinq différents pays actuellement : Portugal, France, Grande-Bretagne, Liban et Kenya....