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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Nouvelle plaidoirie de Harb en faveur du gouvernement

M. Boutros Harb, député de Batroun, a fait hier une longue déclaration à la presse dans laquelle il a dressé un bilan exhaustif du débat budgétaire, plaidant une fois de plus en faveur du gouvernement, et décochant au passage plusieurs flèches en direction de la nouvelle opposition. Selon lui, le débat au Parlement «a revêtu cette année un caractère spécial dans la mesure où il est intervenu au beau milieu de l’année. Et pour cause, a-t-il rappelé : l’ancien gouvernement n’a pas rempli son devoir constitutionnel en omettant d’élaborer un projet de budget». M. Harb a précisé que le cabinet Hoss est arrivé à la tête d’une Administration publique «en panne de données et de chiffres parce que les conseillers l’ont quittée, dossiers sous le bras, en même temps que les anciens ministres». «Je regrette de le dire, a-t-il ajouté, mais, la plupart du temps les directeurs généraux et les chefs de département étaient écartés du travail administratif qu’accomplissait à leur place une armée de conseillers. Ils n’étaient donc pas au fait des chiffres et de leurs secrets». C’est ainsi que M. Harb explique le retard mis dans l’élaboration du budget tout en soulignant que l’Assemblée a examiné le projet en moins de deux mois, «une période record», selon lui. Le député a en outre estimé, qu’ayant beaucoup à se reprocher au niveau économique et financier, les membres de l’ancienne équipe au pouvoir ont préféré orienter le débat budgétaire sur le plan politique et ont tenté, à cette occasion, de renverser le gouvernement. Préparer la paix Par ailleurs, M. Harb a relevé au sein du cabinet Hoss des points forts et des points faibles. Il affirme que l’une des forces de l’équipe actuelle réside dans son «homogénéité» et dans son ardeur au travail. L’aspect négatif, selon lui, consiste à «surcharger certains ministres, comme celui de l’Éducation qui doit en même temps assumer les charges de la Culture et de l’Enseignement technique et professionnel». Par ailleurs, aux opposants qui appréhendent une militarisation du pouvoir, M. Harb a répondu que «notre système restera démocratique même si le président de la République est à l’origine un militaire». Le député a enfin souligné la nécessité de préparer le Liban à la paix à la lumière d’une relance prévue des pourparlers entre Israël d’une part, le Liban et la Syrie d’autre part. «L’affaire est devenue sérieuse et nous devons savoir comment coordonner notre action avec la Syrie sans que nos intérêts ne se heurtent», a-t-il dit.
M. Boutros Harb, député de Batroun, a fait hier une longue déclaration à la presse dans laquelle il a dressé un bilan exhaustif du débat budgétaire, plaidant une fois de plus en faveur du gouvernement, et décochant au passage plusieurs flèches en direction de la nouvelle opposition. Selon lui, le débat au Parlement «a revêtu cette année un caractère spécial dans la...