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Actualités - CHRONOLOGIE

Pour que la culture de la drogue devienne un mauvais souvenir

Dans sa déclaration à Baalbeck, M. Pino Arlacchi, secrétaire général adjoint des Nations unies, et directeur exécutif du Programme des Nations unies pour la lutte contre la criminalité et la drogue, a indiqué qu’il est «au Liban pour clarifier certains points et résoudre des malentendus, notamment le fait que l’Onu n’a pas fait des promesses qu’elle n’a pas tenues ». «Il est nécessaire, a-t-il poursuivi, de regarder vers l’avenir, promouvoir le développement, et éradiquer le souvenir de cultures des drogues à Baalbeck-Hermel». Il faut donc revoir les priorités et évaluer les projets qui peuvent être réalisés. Trois domaines sont importants pour M. Arlacchi : L’eau et l’irrigation, l’octroi de micro-crédits et l’industrie agroalimentaire. M. Arlacchi a indiqué à L’Orient-le Jour qu’un «comité technique sera mis en place pour l’évaluation des projets qui verront le jour». Ce comité technique sera formé de responsables libanais, de représentants de pays donateurs, et de délégués onusiens. «Certes, depuis l’éradication de la drogue, des projets ont été exécutés, mais d’autres de plus large envergure devraient être entamés». Évoquant les domaines dans lesquels le Pnucid est opérationnel au Liban, M. Arlacchi a déclaré qu’un «accord entre son organisme et le gouvernement libanais pour la lutte contre la corruption, et dont le coût s’élève à 270 mille dollars, sera exécuté prochainement». Cet accord permettra, entre autres, la formation des responsables et la sensibilisation du public au problème. Le secrétaire général adjoint des Nations unies, qui a souhaité (au cours de sa visite au procureur général près la Cour de cassation, M. Adnan Addoum) la révision de la loi relative au secret bancaire, a indiqué à L’Orient-Le jour «que cette requête entre dans le cadre de la politique des Nations unies qui vise à supprimer tous les obstacles au cours d’une investigation». Cette demande fait partie d’une campagne internationale, menée notamment par les États-Unis, en faveur d’une levée du secret bancaire pour lutter contre le blanchiment de l’argent de la drogue.
Dans sa déclaration à Baalbeck, M. Pino Arlacchi, secrétaire général adjoint des Nations unies, et directeur exécutif du Programme des Nations unies pour la lutte contre la criminalité et la drogue, a indiqué qu’il est «au Liban pour clarifier certains points et résoudre des malentendus, notamment le fait que l’Onu n’a pas fait des promesses qu’elle n’a pas tenues...