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Actualités - CHRONOLOGIE

COMMUNAUTÉS - Avant-dernier jour de l'Achoura Kabalan rappelle les principes de l'imam Hussein

A l’avant-dernier jour des cérémonies commémorant le souvenir de l’Achoura, plusieurs manifestations se sont déroulées hier dans la Békaa, à Beyrouth, et au Liban-Sud. Dans les rues, des calicots noirs portant des inscriptions à la gloire de la résistance islamique étaient accrochés, alors que des enfants en tenue léopard défilaient au pas cadencé, suivis de dromadaires harnachés de noir en signe de deuil. A Bourj-Rahal, une marche a parcouru les rues de la localité avec la participation du député Ali Khreiss à la tête du commandement local du mouvement Amal et des scouts de la région. Les drapeaux du Liban et d’Amal, ainsi que de grands étendards noirs étaient brandis par les participants. La fanfare interprétait des airs de deuil et des hymnes guerriers contre Israël. Marche similaire à Abbassiyé, où les participants brandissaient également de grands étendards noirs. Les localités de Bedyass, Toura, Maaraké et Deir-Kanoun el-Nahr ont également été le théâtre de marches similaires. Dans un discours prononcé au cours du «majliss» central de l’Achoura organisé par le Hezbollah à Haret Hreik, le secrétaire général de cette organisation sayyed Hassan Nasrallah, a critiqué «les insinuations de certains journalistes concernant la commémoration de l’Achoura et l’exploitation d’incidents mineurs entre le mouvement Amal et le Hezbollah qui relève d’une mauvaise foi évidente». Cheikh Nasrallah a ajouté que «de tels écrits constituent une atteinte et une insulte à tous les musulmans chiites au Liban», ajoutant qu’il existe au Liban «des parties qui ne sont pas satisfaites de l’entente existant entre Amal et le Hezbollah, dont les commandements respectifs sont déterminés à coopérer et à coordonner leurs activités». «L’entente qui prévaut entre nos deux mouvements, a-t-il ajouté, se situe dans la voie de l’intérêt national du Liban et des Libanais». En conclusion, sayyed Hassan Nasrallah a appelé tous les chiites à éviter les flagellations traditionnelles pour l’Achoura, car de telles pratiques sont «exploitées dans le but de porter préjudice aux chiites et à l’islam». Il a invité «ceux qui désirent répandre le sang à en faire don aux blessés de la résistance face à l’occupant». De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, le mufti jaafari Abdel-Amir Kabalan a appelé à la solidarité dans le but de parvenir à l’instauration et au renforcement de l’unité nationale. Dans son message, le mufti Kabalan a mis l’accent sur l’importance des principes de l’imam Hussein et sur «la nécessité d’appliquer ses préceptes qui rejettent toute forme de tyrannie et appellent au renouveau de la foi pour nous permettre de faire face aux défis du siècle».
A l’avant-dernier jour des cérémonies commémorant le souvenir de l’Achoura, plusieurs manifestations se sont déroulées hier dans la Békaa, à Beyrouth, et au Liban-Sud. Dans les rues, des calicots noirs portant des inscriptions à la gloire de la résistance islamique étaient accrochés, alors que des enfants en tenue léopard défilaient au pas cadencé, suivis de...