Un programme d'assistance adopté par le Haut comité de secours

Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss a tenu hier une réunion avec les membres de la commission chargée d’établir une politique de l’émigration et d’examiner la situation de l’Union libanaise culturelle dans le monde (ULCM). Cette commission est formée de MM. Élysée Alam, directeur des Affaires de l’émigration au ministère des Affaires étrangères, Ahmad Tabbarah, conseiller du chef du gouvernement pour les affaires de l’émigration et Walid Barakat, conseiller au ministère des Affaires étrangères et des Émigrés. M. Hoss a pris connaissance des résultats de la première réunion de la commission qui doit établir les principes de base d’une politique officielle de l’émigration et d’un projet de dynamisation et de réunification de l’ULCM. Dans l’après-midi, le chef du gouvernement a présidé une réunion du Haut comité de secours qui a approuvé l’exécution d’une série de projets d’aide au Liban-Sud et dans la Békaa-Ouest. La réunion s’est tenue en présence des ministres Mohamed Youssef Beydoun (Éducation), Karam Karam (Santé), Ghazi Zeayter (Défense), Négib Mikati (Travaux) Michel Moussa (Affaires sociales), Adnane Traboulsi (Ressources hydrauliques et électriques) et de représentants du Conseil du Sud, du ministère des Affaires sociales, de l’armée et des FSI. L’affaire Lockerbie Par ailleurs, le chef du gouvernement s’est déclaré en faveur de la levée des sanctions imposées par l’Onu à la Libye. Celles-ci ont été suspendues après la remise lundi à la justice écossaise de deux suspects libyens dans l’attentat de Lockerbie. «Nous sommes satisfaits de la solution à laquelle sont parvenues la Libye et l’Onu dans l’affaire Lockerbie et nous espérons que l’embargo imposé à la Libye sœur sera levé», a déclaré M. Hoss à l’AFP. Le chef du gouvernement a également souhaité un «juste procès» aux deux suspects libyens de l’attentat contre l’avion de la compagnie américaine Pan Am qui a explosé en décembre 1998 au-dessus de Lockerbie, en Écosse, faisant 270 morts. Les deux suspects, el-Amine Khalifa Fhimah et Abdel Basset Ali el-Megrahi, sont arrivés lundi à La Haye, pour être jugés par un tribunal écossais. Après leur remise par la Libye, l’Onu a annoncé la suspension des sanctions imposées à ce pays en 1992 et comprenant notamment un embargo aérien.