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Actualités - OPINION

Carnet de route La paix des coeurs (et la paix à la fin !)

«Tout est politique». Tout est politique ? Et cette foi qui s’est exprimée samedi dernier à l’occasion de la Adha, le sacrifice d’Abraham, et celle qui s’exprimera aujourd’hui et demain, et encore samedi et dimanche de la semaine prochaine au Liban, et à chaque fête religieuse dans le monde, qui souhaiterait la tirer vers le bas, l’inclure dans l’histoire des États, qui est bien sûr celle des armes (aujourd’hui celles de l’empire militaro-industriel et de l’Europe, comme celles du Tiers Monde qui ne se taisent pas) et de la manœuvre ? Foi et politique, religion et politique, sujets troublants, sujets qui exigent de prendre une hauteur qui n’est pas toujours accessible dans une région où elles sont si étroitement épousées. Une hauteur dont le chant par exemple, quand il est rare, participe pleinement. *** Alors, il faut que je fasse plus long ? Soit. Respirer, un moment, loin des scandaleux et des scandalisés, loin des médias froids ou chauds, faire taire la planète, jusqu’à mardi, l’Orient comme l’Occident. Relire Le général de l’armée morte ou Le Chiendent, les Rubayiat (en livre de poche, en livre de poche…), lire Ducruet, lire, ce que l’on voudra, comme on voudra, mais en livre. Et puis danser de la joie. Et puis l’un, et puis l’autre, et puis l’un ou l’autre, et puis être libre. Non ?
«Tout est politique». Tout est politique ? Et cette foi qui s’est exprimée samedi dernier à l’occasion de la Adha, le sacrifice d’Abraham, et celle qui s’exprimera aujourd’hui et demain, et encore samedi et dimanche de la semaine prochaine au Liban, et à chaque fête religieuse dans le monde, qui souhaiterait la tirer vers le bas, l’inclure dans l’histoire des...