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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël Le patronat français impressionné par la high-tech isaraélienne

Le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), la principale organisation patronale française, Ernest-Antoine Seillière, a estimé jeudi que «la France pourrait s’inspirer du modèle de la haute technologie israélienne». «Nous sommes très impressionnés par le bouillonnement dans le domaine de la high-tech et le puissant mouvement des jeunes entrepreneurs en Israël», a affirmé le patron des patrons français lors d’une conférence de presse à Jérusalem. M. Seillière dirige une délégation, invitée par l’Association des industriels d’Israël, comprenant une trentaine de dirigeants d’entreprises françaises, selon des indications données hier. «Il y a un flot d’investissements directs en Israël, qui est comparable à ce qui se produit aux États-Unis et que nous aimerions voir s’amplifier en France où ce mouvement reste modeste encore», a ajouté M. Seillière. Il a souligné la création de «milliers d’entreprises par des jeunes entrepreneurs audacieux» dans ce domaine. M. Seillière a déploré, une fois de plus, les projets du gouvernement français de ramener le temps de travail hebdomadaire à 35 heures, en particulier dans le secteur de la haute technologie. «C’est un secteur où les jeunes cadres ne comptent pas leurs heures. Lorsque j’ai parlé des 35 heures, mes interlocuteurs (israéliens) étaient perplexes ou atterrés, certains ont souri ou même ri, alors que nous ça nous fait plutôt pleurer», a-t-il poursuivi. La loi sur les 35 heures, risque selon lui, de décourager les investissements étrangers en France au profit de pays qui n’ont pas la même législation sociale. Il s’est félicité, en outre, que «les entreprises françaises devaient choisir dans le passé entre des relations avec Israël et le monde arabe» mais n’ont plus à le faire aujourd’hui. Selon les estimations du Bureau central israélien des statistiques, les exportations françaises vers Israël devraient atteindre 1,1 milliard de dollars cette année, tandis que les ventes israéliennes à la France devraient s’élever à 710 millions de dollars. L’économie israélienne s’est branchée résolument depuis le début des années 90 sur l’électronique, l’informatique, les télécommunications et la biotechnologie. Parmi les multinationales présentes en Israël, figurent les poids lourds de la high tech comme Microsoft, IBM, Intel, les allemands Siemens et Deutsche Telekom, des établissements financiers tels Merrill Lynch, Lehman Brothers, Morgan Stanley, la Société Générale française ou l’Union de banques suisses.
Le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), la principale organisation patronale française, Ernest-Antoine Seillière, a estimé jeudi que «la France pourrait s’inspirer du modèle de la haute technologie israélienne». «Nous sommes très impressionnés par le bouillonnement dans le domaine de la high-tech et le puissant mouvement des jeunes entrepreneurs en...