Tchétchénie Les civils commencent à quitter Grozny

Grozny a été épargnée par les frappes aériennes hier alors que les Russes continuaient d’avancer sur la capitale rebelle, s’emparant de l’aéroport militaire. Environ 40 000 personnes se trouvent encore dans la capitale assiégée, que les Russes ont bombardée sans interruption depuis le 23 septembre jusqu’à l’annonce samedi de la suspension des frappes. Des avions et des hélicoptères ont lâché des tracts hier sur Grozny exhortant les civils à quitter la ville. Plus de 700 civils sont sortis de Grozny durant la nuit de samedi à dimanche par le corridor ouvert au nord de la capitale qui débouche à Pervomaïskaïa (nord-ouest). Soixante-dix personnes sont également sorties hier de Grozny en empruntant un deuxième corridor ouvert au sud de la capitale, selon un responsable ingouche. La question de Grozny devrait être «réglée dans la semaine», a averti ce week-end le représentant du gouvernement russe en Tchétchénie, Nikolaï Kochman, alors que le Premier ministre Vladimir Poutine a déclaré que l’armée a étudié «plusieurs options» afin de prendre le contrôle de la capitale tchétchène.