Justice Deux ONG s'élèvent contre les circonstances de l'arrestation du cameraman de Télé-Liban

Deux organisations de défense des droits de l’homme au Liban, les «Nouveaux droits de l’homme-Mission au Liban» et «l’Institution des droits de l’homme et du droit humanitaire», se sont élevées, dans un communiqué de presse, contre les circonstances dans lesquelles a disparu la semaine dernière le cameraman de Télé-Liban, Mahmoud Jalloul. Les deux ONG relèvent sur ce plan que la première version des faits indiquait que le cameraman avait été agressé par trois individus armés puis enlevé vers une destination inconnue. Le communiqué des deux ONG souligne à ce sujet que les journaux du 15 février ont rapporté les propos d’une source autorisée du tribunal militaire qui a indiqué que le cameraman était «interrogé par les services de sécurité» et qu’il était «aux arrêts depuis quatre jours». Tout en soulignant qu’elles ne sont nullement concernées par les causes de l’arrestation du cameraman, les deux ONG ont vivement stigmatisé les circonstances dans lesquelles Mahmoud Jalloul a été appréhendé. Le communique affirme que les circonstances de cette arrestation sont «contraires aux dispositions du code pénal et aux principes des droits de l’homme». Joignant leurs voix à celle de l’association «Reporters sans frontières» dans cette affaire, les deux ONG ont réclamé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de cette arrestation.