Sécurité routière - Chammas exige un plan Murr convoque pour aujourd'hui une réunion consacrée à la circulation

Le ministre de l’Intérieur Michel Murr présidera aujourd’hui à midi une réunion de travail consacrée à l’étude des moyens susceptibles de mettre un terme au problème des accidents de la circulation. Cette réunion se tiendra en présence du ministre des Travaux publics et du Transport, Najib Mikati, du directeur général des FSI, le général Abdel-Karim Ibrahim, du mohafez de Beyrouth, Yaacoub Sarraf, du mohafez du Mont-Liban, Adnan Domyati, du commandant en chef des FSI, le général Nasser Rahbane, et du chef de la police de Beyrouth, le colonel Walid Koleylate. Dans une conférence de presse tenue hier le député Jamil Chammas a réclamé l’adoption d’un plan visant à mettre un terme aux accidents de la circulation. M. Chammas a mis l’accent sur le nombre sans cesse croissant d’accidents de la circulation, citant en exemple «la tragédie survenue la semaine dernière et qui a occasionné la mort de quatre jeunes gens innocents, à qui tous les espoirs étaient permis». «Le Liban perd chaque année près de 550 personnes dans des accidents de la circulation et nous ignorons toujours quel plan prévoit le ministère de l’Intérieur pour mettre fin à cette hémorragie», a ajouté le parlementaire. «Je réclame que le ministre de l’Intérieur soumette le plus tôt possible un plan global pour faire face à cette situation et assurer tous les moyens de contrôle susceptibles de mettre un terme à cette tragédie, a encore dit M. Chammas. Si un tel plan n’est pas établi, accompagné d’un calendrier d’application, nous nous verrons dans l’obligation d’adopter l’attitude qui s’impose vis-à-vis du ministre, des FSI et de la police routière, pour défendre la vie de nos enfants et de nos parents». «Je m’adresse également au président de la République pour lui signaler les lacunes existant à ce niveau et lui dire que nos enfants en sont les victimes innocentes», a-t-il affirmé encore. M. Chammas en a aussi appelé au chef du gouvernement pour l’inviter à «mettre un terme à cette tragédie». Il a invité les médias audiovisuels à accorder à la question l’importance qu’elle mérite, à travers le lancement de campagnes visant à sensibiliser l’opinion publique contre le «laisser-aller» qui prévaut au niveau officiel. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur Michel Murr a publié hier une note de service interdisant à quiconque d’ajouter des signes et des chiffres aux plaques minéralogiques des automobiles, même celles appartenant aux institutions publiques et aux municipalités. Sont exemptées de cette mesure : l’armée, les FSI, la Sûreté générale, la Sûreté de l’État, la police du Parlement, la Défense civile, la Sûreté de l’aéroport ainsi que les brigades des pompiers et des douanes.