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Actualités - CHRONOLOGIE

Malaise rural - Tomates, pommes de terre et huile d'olive touchées par la mévente Grogne des agriculteurs au Sud, au Nord et dans le Mont-Liban (photos)

Les agriculteurs sont en colère. Au Sud, dans le Mont-Liban, au Nord, ce sont les mêmes plaintes. Objet : la mévente des produits libanais, tomates, huile d’olive ou pommes de terre. Ils sont concurrencés par des produits importés ou introduits en contrebande, en particulier de Syrie et de Jordanie. Les agriculteurs du Sud se sont attroupés, hier, devant le bâtiment de leur Rassemblement, sur la route Saïda-Tyr, pour protester contre la concurrence déloyale des produits introduits en contrebande. Ils ont tenté de barrer la route avec de pleines caisses de tomates jetées sur la chaussée. L’armée et les FSI sont intervenues pour rouvrir la route. La production annuelle de tomates est évaluée à 300 000 tonnes, alors que les besoins de la consommation locale est de 200 000 tonnes. L’excédent de 100 000 tonnes est difficile à exporter, en raison des prix de ces produits. Pour écouler leur production, les agriculteurs finissent par la brader à 200 LL le kilo, alors qu’elle leur coûte 600 LL. Certains préfèrent aussi la laisser pourrir sur plant. Parallèlement, un accord conclu avec la Jordanie autorise l’importation de 10 000 tonnes de tomates, entre le 1er janvier et le 15 mars, mais les agriculteurs assurent que les manifestes douaniers des exportateurs sont faussés, et qu’il entre au Liban beaucoup plus que cette quantité de tomates. Au Akkar Dans le Akkar, les agriculteurs ont manifesté leur inquiétude au sujet de l’écoulement de leur production de pomme de terre, sont la saison est sur le point de commencer. Il ont donc demandé l’arrêt de toute importation de ce féculent de l’Égypte. Dans le Mont-Liban la production d’huile d’olive souffre d’une terrible mévente, et les agriculteurs n’ont pas réussi à écouler 10 % de leur production, particulièrement abondante cette année. Motif : l’existence sur le marché d’huiles importées qui, au demeurant, sont loin de pouvoir rivaliser par la pureté avec l’huile vierge extra produite au Liban.
Les agriculteurs sont en colère. Au Sud, dans le Mont-Liban, au Nord, ce sont les mêmes plaintes. Objet : la mévente des produits libanais, tomates, huile d’olive ou pommes de terre. Ils sont concurrencés par des produits importés ou introduits en contrebande, en particulier de Syrie et de Jordanie. Les agriculteurs du Sud se sont attroupés, hier, devant le bâtiment de leur...