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Actualités - CHRONOLOGIE

Dossier régional - Tractations diplomatiques pour un déblocage du processus de paix Hoss applaudit à un rôle français complémentaire de celui des Etats-Unis

Au lendemain de la visite du ministre français des Affaires étrangères, M. Hubert Védrine, au Liban, le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, s’est déclaré en faveur d’un rôle que la France jouerait pour débloquer le processus de paix régionale. «Si la visite du chef de la diplomatie française au Liban constitue le point de départ d’un rôle français et européen complémentaire de celui que les États-Unis jouent au niveau du processus de paix, nous ne pouvons qu’être heureux», a déclaré M. Hoss, samedi, à sa sortie du Sérail. Le chef du gouvernement a qualifié de «réussie» et d’«utile» l’escale beyrouthine de M. Védrine qui a été reçu successivement vendredi par les chefs de l’État et du Parlement, le général Émile Lahoud et M. Nabih Berry, ainsi que par le président du Conseil. Il s’est toutefois abstenu de tout commentaire au sujet des chances d’une reprise des pourparlers de paix alors qu’à Paris, son homologue français, M. Lionel Jospin, se disait «inquiet», samedi soir, du blocage du processus de paix entre Israël et ses voisins. M. Hoss a réaffirmé que le chef de la diplomatie française a «parfaitement compris la position du Liban, notamment en ce qui concerne la concomitance des volets libanais et syrien des négociations avec Israël, l’attachement de Beyrouth au contenu de la résolution 425 ainsi qu’au retour des réfugiés palestiniens dans leur pays». Il a rappelé dans ce cadre les propos de son hôte français qui avait souligné avant même son arrivée à Beyrouth que le dossier des réfugiés palestiniens ne devrait pas être réglé au détriment du Liban. Après avoir également indiqué que M. Védrine a compris le point de vue de Beyrouth qui «souhaite que les pourparlers de paix redémarrent à partir du point où ils avaient été interrompus», le chef du gouvernement a exprimé l’espoir d’un retrait israélien concomitant du Liban-Sud et du Golan, «conformément aux résolutions internationales». Les audiences de Hoss Plus tôt dans la journée, le chef du gouvernement a reçu une délégation des participants au premier congrès arabe francophone des oto-rhinos. S’exprimant au nom de la délégation à sa sortie du Sérail, le Dr Majed Ibrahim a affirmé avoir remercié M. Hoss pour les efforts déployés afin de garantir le succès du congrès. Selon lui, ces assises médicales confirment que le Liban «a récupéré son rôle pionnier culturel dans le monde arabe». Le Dr Ibrahim a ensuite annoncé que le deuxième congrès arabe francophone des oto-rhinos se tiendra au Liban en l’an 2003, simultanément avec le congrès arabe des oto-rhinos. Après son entretien avec les membres de la délégation, M. Hoss a conféré avec le président de la commission de contrôle des banques, M. Mohamed Baassiri, avant de recevoir la visite du patriarche arménien-catholique, Nerces Bedros XIX. Le chef du gouvernement a ensuite soulevé avec le gouverneur de la Banque du Liban, M. Riad Salamé, des questions financières et bancaires. Il a en outre reçu le président de la Caisse des déplacés, M. Chadi Massaad, avant d’accorder audience au ministre des Finances, M. Georges Corm, qui était accompagné des nouveaux membres de la commission de la Bourse.
Au lendemain de la visite du ministre français des Affaires étrangères, M. Hubert Védrine, au Liban, le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, s’est déclaré en faveur d’un rôle que la France jouerait pour débloquer le processus de paix régionale. «Si la visite du chef de la diplomatie française au Liban constitue le point de départ d’un rôle français et européen...