Les trombes d’eau qui se sont abattues, dimanche, sur Beyrouth, ont noyé des centaines de logis et fait des milliers de sans-abri. L’amertume et la colère se lisaient dès dimanche soir sur les visages des victimes des inondations, en particulier les habitants des quartiers pauvres, négligés plus que d’autres. Les squatters de Jnah ont accueilli à coups de pierres les FSI, qui leur avaient interdit de construire des murets de protection. Petits et grands commerçants s’employaient hier à chiffrer leurs pertes et à nettoyer leurs établissements envahis par la boue. Des députés de tous bords ont réclamé une enquête. Catastrophe naturelle, ont-ils reconnu, mais toutes les précautions avaient-elles été prises pour limiter les dégâts ? M. Michel Murr a chargé une commission de déterminer les responsabilités. Quant à la météo, elle a sa propre explication.
Les trombes d’eau qui se sont abattues, dimanche, sur Beyrouth, ont noyé des centaines de logis et fait des milliers de sans-abri. L’amertume et la colère se lisaient dès dimanche soir sur les visages des victimes des inondations, en particulier les habitants des quartiers pauvres, négligés plus que d’autres. Les squatters de Jnah ont accueilli à coups de pierres les FSI,...
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