Environnement - Un bilan particulièrement lourd Les incendies de forêt ont diminué en intensité et en nombre(photo)

Avec la fin du «chlouk» qui a embrasé le Liban, fin septembre (moyenne de température 42 degrés), les incendies de forêt ont baissé, hier, en intensité et en nombre. La Défense civile, assistée par l’armée, est parvenue à circonscrire la majorité des foyers qui s’étaient déclarés aux quatre coins du pays, le vent sec et les températures élevées provoquant une sorte de réaction en chaîne impossible à maîtriser. Même les hélicoptères militaires ont participé à ce sauvetage, en aspergeant de l’eau de mer remplie avec des bacs de fortune, au-dessus des brasiers. Tout danger n’est cependant pas passé, et des foyers d’incendie se sont déclarés hier dans la région de Jbeil – Blat, Ghalboun, Mayfouk – que la Défense civile et la population ont énergiquement combattus. Près de la forteresse historique de Mseilha, un foyer s’est déclaré qui a également pu être maîtrisé. Dans le Akkar, très durement touché par les incendies au cours des journées torrides de septembre, le bilan est particulièrement lourd, avec une superficie de près de 600 000 mètres carrés de vergers divers et de forêt ravagée par le feu, dans la région de Daoura. De même, un énorme incendie de forêt s’était déclaré à Sfeiré, caza de Denniyé, dans une des plus belles pinèdes du Liban, ravageant des arbres centenaires. Le feu a été combattu, dans cette zone, avec d’autant plus d’énergie que le sinistre menaçait des zones habitées. Ce n’est qu’au terme d’une longue nuit de lutte inégale contre le feu, avec des pelles, des pioches et de misérables seaux d’eau, que l’incendie a finalement pu être maîtrisé, et que les sauveteurs, épuisés, ont pu prendre du repos.