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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-sud - Confusion à Tel-Aviv, selon le Hezbollah Barak convaincu d'un retrait d'ici à juillet 2000

Le Premier ministre israélien Ehud Barak s’est déclaré une nouvelle fois hier convaincu qu’Israël retirerait ses troupes du Liban-Sud d’ici à juillet 2000, comme il s’y était engagé, dans le cadre d’un accord avec la Syrie. «Je ne suis pas disposé à répondre à la question de savoir ce qui se produirait si Israël n’obtenait pas un accord avec la Syrie» à cette date, a-t-il déclaré à la radio publique israélienne. M. Barak a toujours systématiquement refusé de dire ce qu’il ferait dans une telle éventualité, affirmant qu’il ne pouvait envisager une situation où il n’y aurait pas d’accord avec Damas. «Mais, a-t-il poursuivi, je crois que nous retirerons nos troupes du Liban après un accord d’ici à juillet 2000». Mercredi, le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh avait assuré qu’il n’y aurait pas de retrait israélien «unilatéral» du Liban-Sud, autrement dit que les troupes israéliennes resteraient dans la zone occupée en l’absence d’accord. Ces déclarations avaient toutefois été pratiquement démenties le même jour par M. Barak, qui a réaffirmé son engagement de retrait avant le 7 juillet 2000. Au Liban, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a estimé, dans une déclaration, que les propos de M. Barak «évoquant une date pour le retrait du Liban sans préciser si ce retrait est conditionnel ou pas, a causé une confusion sur la scène intérieure israélienne». Pour cheikh Qassem, «certains membres de l’institution militaire (israélienne) et une partie de la classe politique ont considéré que cette position équivalait à récompenser gratuitement le Hezbollah ainsi que le camp libano-syrien». Le responsable du Hezbollah a ajouté que l’Armée du Liban-Sud (ALS) «a connu un grand embarras du fait de cette position, parce qu’elle y a vu un engagement sérieux» de la part de l’État hébreu. Nouveaux raids aériens En fait, a-t-il dit, cet engagement «pourrait devenir sérieux au moment voulu, mais il ne l’est pas encore à l’heure actuelle». Concernant les développements militaires, l’aviation israélienne a bombardé à deux reprises hier, pour le cinquième jour consécutif, des vallons situés hors de la zone occupée, a annoncé la police, sans faire état de victime. Le premier raid, tôt le matin, a visé les environs de Zawtar, une localité du massif de l’Iqlim el-Touffah, un fief du Hezbollah attenant au secteur central de la zone occupée. Des chasseurs-bombardiers ont tiré deux missiles air-sol sur les collines, provoquant un incendie de forêt, qui n’avait toujours pas été circonscrit en soirée, a-t-on ajouté. Comme si les feux dus à la chaleur qui sont déclarés un peu partout dans le pays ne suffisaient pas. Le raid a eu lieu aussitôt après une attaque au mortier menée par le mouvement Amal contre la position de l’armée israélienne dans le château de Beaufort, à la lisière de ce secteur de la zone occupée. En milieu d’après-midi, les avions israéliens sont revenus à la charge et ont tiré deux missiles sur des vallons proches de Oqmata, une autre localité de l’Iqlim el-Touffah.
Le Premier ministre israélien Ehud Barak s’est déclaré une nouvelle fois hier convaincu qu’Israël retirerait ses troupes du Liban-Sud d’ici à juillet 2000, comme il s’y était engagé, dans le cadre d’un accord avec la Syrie. «Je ne suis pas disposé à répondre à la question de savoir ce qui se produirait si Israël n’obtenait pas un accord avec la Syrie» à cette...