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Actualités - CHRONOLOGIE

Ain el-Héloué - Première mesure du genre Le Fateh remet des véhicules volés à la police

Le Fateh a remis hier aux autorités concernées, dans une première mesure du genre, des véhicules volés saisis dans le camp de réfugiés d’Aïn el-Héloué, selon des services de sécurité. «Il s’agit d’un premier pas dans notre collaboration avec les Forces de sécurité libanaises (FSI, police et gendarmerie)», a indiqué le responsable du Fateh dans ce camp, Ahmed al-Saleh. Le Fateh, principale composante de l’OLP, avait annoncé fin juillet sa décision de reprendre le contrôle de ce camp, où il ne régnait plus en maître depuis la conclusion en 1993 des accords palestino-israéliens d’Oslo. «Le Fateh va lutter contre toute activité qui pourrait porter atteinte à la sécurité et remettra à l’État libanais tout suspect, quel que soit le crime dont il est accusé», a-t-il ajouté. Selon les services de sécurité, des hommes du Fateh ont fait une descente dans la nuit dans un dépôt appartenant à une «bande de voleurs» recherchés par la justice et y ont saisi quatre voitures volées, plusieurs motocycles et un lot de pièces de rechange. Il n’y a pas eu d’arrestations mais des battues ont été entreprises à la recherche des coupables qui ont fui dans les vergers voisins, a-t-on ajouté. Le responsable du Fateh à Saïda, Khaled Aref, a indiqué que «l’opération a été menée en concertation avec les autres composantes de l’OLP», notamment les Fronts populaire (FPLP de M. George Habache) et démocratique de libération de la Palestine (FDLP de M. Nayef Hawatmeh). Les biens confisqués ont aussitôt été remis aux FSI qui, pour ce faire, ont été introduits dans ce camp. Depuis les accords du Caire en 1969, les FSI et l’armée libanaise n’ont pas accès aux camps palestiniens et cette restriction a été maintenue en dépit de l’abrogation unilatérale de cet accord par le Parlement libanais en 1987. Cette situation a porté certains politiciens libanais à affirmer que ces camps se sont transformés en «sanctuaires» et en «îlots d’insécurité» pour les personnes recherchées par la justice. Selon des informations non confirmées, le chef d’un groupuscule intégriste clandestin, Ahmed Abdel Karim al-Saadi, surnommé Abou Mahjan, condamné à mort à trois reprises par contumace par la justice libanaise, serait notamment retranché dans ce camp qui abrite une soixantaine de milliers de réfugiés. Le Fateh a renforcé les mesures de sécurité à Aïn el-Héloué à la suite d’une série d’attentats qui ont notamment pris pour cible en mai des cadres de ce mouvement, tuant un cadre du Fateh et son épouse et blessant grièvement un autre cadre.
Le Fateh a remis hier aux autorités concernées, dans une première mesure du genre, des véhicules volés saisis dans le camp de réfugiés d’Aïn el-Héloué, selon des services de sécurité. «Il s’agit d’un premier pas dans notre collaboration avec les Forces de sécurité libanaises (FSI, police et gendarmerie)», a indiqué le responsable du Fateh dans ce camp, Ahmed...