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Actualités - CHRONOLOGIE

Timor- L'ndonésie au banc des accusés Terreur à Dili

Le Timor-Oriental était hier en proie à l’anarchie, sans témoin ou presque pour décrire la violence des milices, ouvertement épaulées par l’armée, accusées d’avoir tué 30 civils après une attaque contre la résidence de l’évêque de Dili, Mgr Carlos Belo. Les Nations unies, pour leur part, ont accentué leurs pressions sur Djakarta pour qu’elle mette fin au chaos dans la province mais les grandes puissances excluent toujours d’imposer l’envoi d’une force internationale. Depuis la victoire du «oui» au référendum sur l’indépendance organisé le 30 août par l’Onu, pour cette ex-colonie portugaise annexée en 1976 par l’Indonésie, les milices armées opposées à l’indépendance font régner la terreur, avec la complicité de la police et de l’armée indonésiennes qui, selon de nombreux témoignages, mènent les opérations. Mgr Belo a accusé lundi ces milices d’«occuper» Dili, la capitale du Timor-Oriental, par la violence, faisant fuir ses habitants. «Tout le monde quitte sa maison, parce que tout le monde est menacé et les maisons brûlées», a déclaré le colauréat 1996 du prix Nobel de la paix.
Le Timor-Oriental était hier en proie à l’anarchie, sans témoin ou presque pour décrire la violence des milices, ouvertement épaulées par l’armée, accusées d’avoir tué 30 civils après une attaque contre la résidence de l’évêque de Dili, Mgr Carlos Belo. Les Nations unies, pour leur part, ont accentué leurs pressions sur Djakarta pour qu’elle mette fin au chaos...