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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Diplomatie - Niveau modeste de l'assistance US Marcy Kaptor : le Liban n'a pas besoin d'aide, mais de partenariat(photo)

Marcy Kaptor, membre démocrate de la Chambre des représentants des États-Unis pour l’État de l’Ohio, qui effectue actuellement une visite au Liban, a souligné hier que le Liban n’avait pas besoin d’aide de la part de la communauté internationale, mais plutôt de «partenariat». Mme Kaptor a tenu ces propos dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec le chef du gouvernement Sélim Hoss. «Nous avons des milliers d’Américains d’origine libanaise dans l’Ohio. C’est pourquoi je sens qu’en venant ici, je me rapproche davantage d’eux», a-t-elle déclaré. Elle a indiqué que sa visite avait un caractère économique et, qu’en sa qualité de membre du Congrès et de la commission de l’Agriculture au sein de la Chambre des représentants, elle se proposait de visiter toutes les régions du Liban pour s’informer de leurs besoins. Mme Kaptor a précisé qu’elle s’est notamment rendue dans la Békaa, «une région bien connue mondialement», et qu’à la suite de cette visite, elle allait réfléchir sur les moyens pour les États-Unis de contribuer à son développement économique et social. Priée de dire si Washington envisageait des aides précises à l’heure actuelle, elle a répondu en déplorant le niveau «modeste» de l’assistance américaine et en a implicitement attribué la cause à la majorité républicaine au Congrès. «Si cela dépendait de moi, j’aurai fourni de l’aide sur-le-champ», a-t-elle dit. «Nous avons longuement parlé (avec M. Hoss) de la situation politique aux États-Unis et du rôle de la Chambre des représentants et de sa présidence (républicaine). En réalité, aider le Liban par les moyens traditionnels sera très difficile, parce que certains dirigeants américains sont malheureusement réservés et ne sont pas ouverts comme moi pour ce qui est de l’aide à l’étranger», a-t-elle expliqué. Mme Kaptor a souligné la nécessité de trouver d’autres moyens d’aider le Liban, notamment dans le domaine de l’agriculture, indiquant que des projets de développement pourraient être réalisés avec l’aide d’ingénieurs de l’armée des États-Unis. Plus concrètement, Mme Kaptor a évoqué les possibilités pour le Liban, et en particulier la Békaa, de développer une industrie agroalimentaire à partir de productions alternatives à la drogue. En fait, a-t-elle dit, «le peuple libanais n’a pas besoin d’aide. C’est un peuple cultivé qui a plutôt besoin d’un partenariat afin de pouvoir relancer rapidement son économie». «Je suis prête à tendre la main à tous les agriculteurs de la Békaa, qui souffrent beaucoup. J’ai eu la possibilité de goûter certains de leurs produits comme les pommes de terre, le raisin, les pommes et d’autres encore. J’affirme que ces produits sont excellents et de niveau international. Il reste seulement à améliorer l’emballage et assurer les marchés à l’extérieur. Cela pourrait être réalisé rapidement si les responsables dans le secteur agricole développaient une stratégie adéquate à cette fin», a-t-elle estimé. «J’ai évoqué avec M. Hoss la question de l’industrie agroalimentaire. Je pense que le Liban peut jouer un rôle important dans ce domaine, en particulier pour l’exportation. Le vin produit au Liban, par exemple, présente des caractéristiques très spéciales, mais pour pouvoir en tirer bénéfice, il est nécessaire d’améliorer les conditions de sa commercialisation sur les marchés mondiaux», a-t-elle souligné. Mme Kaptor s’est également entretenue avec le ministre de l’Agriculture Sleiman Frangié qui lui a exposé le plan quinquennal en matière de développement agricole. Elle a en outre été reçue par le vice-président de la Chambre Élie Ferzli, ainsi que par Mme Bahia Hariri, députée de Saïda.
Marcy Kaptor, membre démocrate de la Chambre des représentants des États-Unis pour l’État de l’Ohio, qui effectue actuellement une visite au Liban, a souligné hier que le Liban n’avait pas besoin d’aide de la part de la communauté internationale, mais plutôt de «partenariat». Mme Kaptor a tenu ces propos dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien...