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Actualités - CHRONOLOGIE

Enquête - Deux palestiniens dans le collimateur Attentat de Saïda : l'enquête avance à grands pas

Le juge d’instruction, Raymond Oueidate, qui a déjà recueilli les dépositions de 23 témoins, serait actuellement en possession de plusieurs indices de nature à lui permettre d’avancer vers une proche solution de l’attentat de Saïda qui a coûté la vie à quatre magistrats, en passant par la série de crimes commis dans cette ville durant les quatre années écoulées. Selon notre chroniqueur judiciaire, Bahjat Jaber, l’enquête se focalise actuellement sur le Palestinien Rami Khalil Barrak appréhendé, avec son compatriote Abdel-Majid Taha, par les agents de l’ordre, dans la nuit de mardi à mercredi derniers, à l’issue d’une chasse à l’homme. Le caporal des FSI Tarek Abdallah et le gardien du palais Hariri, le dénommé Abdel-Majid Maatouk, avaient été blessés par l’explosion d’une grenade lancée par les deux Palestiniens. Parmi la série d’attentats commis à Saïda au cours des quatre dernières années, citons le plasticage de plusieurs restaurants et magasins vendant des spiritueux et l’assassinat des deux caporaux des FSI Mourched Abou-Saleh et Nizar Aridi en novembre dernier. Toujours selon Bahjat Jaber, ces attentats s’inscrivent dans le cadre d’un plan qui prévoyait également un lancer de grenades sur la foule dans le but d’atteindre le plus grand nombre possible de civils. L’homme chargé de cette mission avait commencé par refuser, puis s’était résolu à lancer sa grenade dans une rue peu passante, tuant deux personnes et en blessant dix autres. La même bande avait également procédé à trois hold-up de banques à Khaldé, Ouzaï et Damour, respectivement, utilisant les mêmes armes qui avaient servi à l’assassinat des deux caporaux des FSI Abou-Saleh et Aridi. L’un des auteurs du hold-up commis à la Banque libanaise pour le commerce à Damour, le Palestinien Hassan Amine Chéhabi avait trouvé la mort, alors que son compagnon et compatriote Nasr Mohammed Abou-Siam était blessé. L’enquête avait alors permis de recueillir plusieurs indices prouvant leur appartenance au mouvement Esbet al-Ansar dirigé par Abdelkarim Saadi, alias Abou Mahjan. Ce dernier avait déjà été condamné à mort par contumace pour l’assassinat de cheikh Nizar Halabi et la tentative d’assassinat du mufti de Tripoli cheikh Taha Sabounji. Les deux sentences avaient été prononcées par la Cour de justice.
Le juge d’instruction, Raymond Oueidate, qui a déjà recueilli les dépositions de 23 témoins, serait actuellement en possession de plusieurs indices de nature à lui permettre d’avancer vers une proche solution de l’attentat de Saïda qui a coûté la vie à quatre magistrats, en passant par la série de crimes commis dans cette ville durant les quatre années écoulées....