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Actualités - CHRONOLOGIE

Grèves - Grogne des enseignants La correction des examens officiels suspendue

Les enseignants du secondaire officiel qui, il y a quinze jours, avaient menacé de suspendre la correction des examens officiels, ont décidé hier de mettre leur menace à exécution en décrétant une grève ouverte qualifiée par leur ligue comme «la seule réponse à donner aux tergiversations du gouvernement». Les enseignants du secondaire entendent notamment récupérer les 60 % de leurs salaires, qui figuraient déjà sur leurs bordereaux de paye depuis 1966, décidés en ce temps-là moyennant un travail supplémentaire et qui leur ont été retirés lors de l’adoption de la loi sur l’échelle des salaires par le dernier gouvernement Hariri. Les enseignants espéraient voir le Conseil des ministres de mercredi dernier trancher cette question «comme ceci leur a été promis par leur ministre de tutelle», ce qui n’a pas été le cas d’où leur réaction rapide et sèche. Dans leur communiqué d’hier les enseignants rappellent qu’ils ont suspendu leur premier mouvement de grève décidé il y a trois semaines, au moment où le Conseil des ministres a décidé la formation d’une commission ministérielle comprenant les ministres de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun, des Finances Georges Corm et de la Réforme administrative Hassan Chalak, qu’il a chargée de lui soumettre un rapport sur la question. Tous les contacts établis entre la commission et les membres de la Ligue des enseignants semblaient indiquer que ce problème allait connaître une issue positive. La réaction a été d’autant plus vive que le Conseil des ministres d’avant hier mercredi «n’a même pas évoqué cette question». Certaines sources proches du ministère de l’Éducation entendent rester optimistes en affirmant que les contacts avec la Ligue des enseignants «sont maintenus» et que «tous les pôles du pouvoir entendent mettre la main à la pâte pour trouver une issue à cette situation». Les enseignants pour leur part, tout en se voulant très critiques à l’égard de toutes les instances du pouvoir «qui n’ont pas honoré leurs engagements», continuent à affirmer qu’ils sont disponibles pour «tout dialogue constructif» et maintiennent la pression en menaçant de poursuivre leur mouvement et, éventuellement, de le durcir, dans le cas où ils n’obtiendraient pas satisfaction.
Les enseignants du secondaire officiel qui, il y a quinze jours, avaient menacé de suspendre la correction des examens officiels, ont décidé hier de mettre leur menace à exécution en décrétant une grève ouverte qualifiée par leur ligue comme «la seule réponse à donner aux tergiversations du gouvernement». Les enseignants du secondaire entendent notamment récupérer les 60...