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Actualités - CHRONOLOGIE

Question écrite de 24 députés au gouvernement

La bombe anti-Hariri de l’Ani continue de soulever une série de réactions indignées, notamment dans les milieux parlementaires, où l’on presse le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, de faire la lumière sur cette affaire qui a secoué mardi le pays. Vingt-quatre députés ont adressé hier une nouvelle question écrite au gouvernement à qui ils demandent des explications sur le communiqué publié par des «sources ministérielles». Dans le même temps, de Téhéran où il se trouve en visite officielle depuis lundi, le chef du Législatif, M. Nabih Berry, a démenti les propos qui lui ont été attribués hier dans la presse arabophone et selon lesquels il aurait qualifié de «stupide» la publication du communiqué anonyme anti-Hariri. M. Berry a souligné qu’il voue beaucoup de respect au président Émile Lahoud et à M. Hoss et s’est étonné de ce que «certaines parties insistent pour provoquer des crises au Liban». Le chef du Parlement a pris contact en soirée avec le général Lahoud pour l’assurer de son soutien et pour démentir les propos qui lui avaient été attribués. Une majorité parlementaire réclame toutefois l’ouverture d’une enquête qui déterminera l’identité de l’auteur du mystérieux communiqué. Un groupe de 24 députés, dont la plupart sont membres des blocs parlementaires présidés par MM. Rafic Hariri et Walid Joumblatt, ont adressé une question écrite en ce sens au gouvernement. Les signataires sont : Mme Bahiya Hariri et MM. Michel Pharaon, Yéghya Djérjian, Hussein Yatim, Khaled Saab, Sélim Diab, Bahaeddine Itani, Jacques Tchoukhadarian, Abraham Dédéyan, Béchara Merhej (bloc Hariri), Marwan Hamadé, Georges Dib Nehmé, Antoine Andraos, Alaeddine Terro, Akram Chéhayeb (bloc Joumblatt), Habib Hakim (ancien bloc Murr), Mahmoud Awad (Jbeil, proche de M. Hariri), Abdel-Rahim Mrad (Békaa-Ouest) Ahmed Fatfat, Misbah Ahdab, Omar Meskaoui, Mohamed Kabbara et Talal Merhebi (Liban-Nord, proches de M. Hariri). Rappelons que neuf députés, dont MM. Itani, Merhej, Tchoukhadarian, Hamadé et Ahdab, avaient adressé mardi une question écrite similaire au gouvernement. Celui-ci dispose d’un délai de 15 jours pour y répondre, sinon cette question sera transformée en interpellation. Plusieurs autres députés ont stigmatisé le procédé adopté pour s’attaquer à M. Hariri et le ton employé dans le communiqué. Il s’agit notamment de MM. Ahmed Soueid, Nadim Salem, Adnane Arkaji, Wajih Baarini, Mohammed Kabbara, Maurice Fadel, Ahmed Fatfat et Tammam Salam, M. Jamil Chammas, ancien membre du bloc parlementaire de M. Hariri, s’est pour sa part étonné de ce qu’aucun député n’a commenté la teneur du communiqué ou défendu l’ancien chef du gouvernement. Il a demandé à savoir si ce qui a été dit est vrai ou faux.
La bombe anti-Hariri de l’Ani continue de soulever une série de réactions indignées, notamment dans les milieux parlementaires, où l’on presse le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, de faire la lumière sur cette affaire qui a secoué mardi le pays. Vingt-quatre députés ont adressé hier une nouvelle question écrite au gouvernement à qui ils demandent des explications sur...