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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hoss : le plan de redressement sera soumis au Parlement pour examen

Le gouvernement a fait hier une concession au Législatif en annonçant que le plan de redressement économique et financier étalé sur cinq ans sera soumis au Parlement pour examen. Rappelons que ce plan avait fait l’objet de tiraillements entre les deux pouvoirs, le gouvernement estimant – contrairement à l’Assemblée – que le programme ne devrait pas être examiné par les députés. Or le Premier ministre Sélim Hoss a précisé hier à ce sujet : «Le programme sera présenté à la Chambre pour examen. Mais le gouvernement ne demandera pas son approbation ou son vote par les députés». «De fait, a-t-il ajouté, ni la Constitution, ni l’Assemblée n’ont requis l’élaboration d’un tel programme. C’est le gouvernement qui en a pris l’initiative, le but étant de déterminer pour les cinq ans à venir les différentes options d’un assainissement de la situation financière». Le Premier ministre a poursuivi dans ce cadre : «De toute manière, ce programme sera toujours susceptible d’être révisé par le gouvernement en fonction de son application». Pourquoi ce plan ne devrait-il pas être adopté sous forme de loi ? M. Hoss explique : «Si le Parlement approuve et vote le programme de redressement, cela impliquera nécessairement un recours à l’instance législative toutes les fois que le gouvernement décidera de réviser ou d’amender le plan». D’où, selon M. Hoss, la possibilité pour la Chambre de discuter simultanément le projet de budget et le programme en question ; «mais seul le budget sera voté, à l’exclusion du plan de redressement», a-t-il précisé. Par ailleurs, le chef du gouvernement a démenti toutes les rumeurs concernant un désaccord entre lui et le président de l’Assemblée Nabih Berry. De son côté, le député Pierre Daccache a évoqué avec le chef du gouvernement les retombées du quadruple crime de Saïda sur la saison de l’estivage et sur les investissements économiques au Liban. M. Daccache a souligné dans ce cadre l’importance de tels investissements qui, selon lui, demeurent «tributaires de la stabilité sécuritaire et politique dans le pays». Le député a en outre commenté l’assassinat des quatre juges à Saïda, affirmant à ce sujet : «Ce massacre est l’œuvre de l’ennemi, qu’il soit de l’extérieur ou de l’intérieur». Il s’est en outre demandé si cet acte ne visait pas en fait à remettre le dossier palestinien sur le tapis.
Le gouvernement a fait hier une concession au Législatif en annonçant que le plan de redressement économique et financier étalé sur cinq ans sera soumis au Parlement pour examen. Rappelons que ce plan avait fait l’objet de tiraillements entre les deux pouvoirs, le gouvernement estimant – contrairement à l’Assemblée – que le programme ne devrait pas être examiné par les...