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Actualités - CHRONOLOGIE

Algérie - Quarante quatre civils assassinés De nouveau la litanie des massacres

La litanie des massacres a repris depuis une semaine en Algérie avec l’assassinat de 44 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans l’ouest algérien, faisant au moins 120 morts en une semaine, à dix jours du Ramadan. Ce nouveau massacre, le plus important depuis mars dernier, a eu lieu près de la localité de Tadjena, située dans le massif du Dahra entre Tipaza (70 km à l’ouest d’Alger) et Chlef (200 km à l’ouest), selon les services algériens de sécurité. Ce même hameau avait déjà été le théâtre de l’assassinat de 7 personnes tandis que 5 étaient blessées dans la nuit de samedi à dimanche. Les services de sécurité, qui ont donné un nouveau bilan de 44 morts après avoir annoncé 42, n’ont fourni aucune précision sur les circonstances de cette nouvelle tuerie. En mars, 47 personnes, dont 27 enfants, avaient été assassinées à Oued Bouaïcha, près de Djelfa (300 km au sud d’Alger). Depuis une semaine, près de 120 personnes ont ainsi été tuées dans des massacres, des attentats à la bombe et à des faux barrages par des islamistes armés, tandis que plus de 100 autres ont été blessées, selon des bilans officiels et de la presse. Douze personnes avaient été assassinées vendredi et samedi par des islamistes armés dans la région de Bouira (100 km à l’est d’Alger). Onze personnes avaient été tuées et six blessées à un faux barrage dans la nuit de vendredi à samedi, à Kadiria, à 80 km à l’est d’Alger. Vendredi un attentat à la bombe avait tué six personnes et blessé plus de 30 à Mascara (400 km à l’ouest d’Alger). Jeudi, à Khemis Miliana, à 100 km à l’ouest d’Alger, dans la région d’Aïn Defla, 15 personnes avaient été tuées et plus de 30 blessées dans l’explosion d’une bombe sur un marché. Dans la nuit de mardi à mercredi, des islamistes avaient massacré 12 villageois dans la région de Tipaza et enlevé une femme. Ramadan meurtrier Les islamistes armés ont perpétré, depuis début décembre, d’autres attentats qui ont fait des dizaines de morts, rapportés quotidiennement par la presse. Ces attaques répétées semblent peu à peu se rapprocher de la capitale que le Groupe islamique armé (GIA) essaye de reconquérir après avoir perdu ce que la presse algérienne avait appelé «la bataille d’Alger» notamment après la mort, en juillet, du chef islamiste de la casbah Athmane Khelifi dit Hocine Flicha (la flèche) et de dix de ses lieutenants. L’explosion d’une bombe a d’ailleurs fait six blessés mardi dans le quartier populaire de Bab el-Oued à Alger, alors qu’une voiture piégée a été désamorcée jeudi dans le quartier résidentiel d’Hydra, siège de la plupart des ambassades et où résident de nombreuses personnalités algériennes. Ces actions sanglantes répétées apparaissent, selon les observateurs, comme une volonté du chef du GIA Antar Zouabri de s’implanter à Alger pour contrer son rival dissident Hassan Hattab contrôlant les maquis islamistes à l’est de la capitale. Hassan Hattab, qui dénonce les méthodes expéditives contre les civils de Zouabri, a créé en septembre son propre mouvement, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Le salafisme est un courant préconisant le retour aux sources originelles de l’islam. Tous ces assassinats font craindre, à l’approche du mois de jeûne musulman, un nouveau Ramadan meurtrier.
La litanie des massacres a repris depuis une semaine en Algérie avec l’assassinat de 44 personnes dans la nuit de mardi à mercredi dans l’ouest algérien, faisant au moins 120 morts en une semaine, à dix jours du Ramadan. Ce nouveau massacre, le plus important depuis mars dernier, a eu lieu près de la localité de Tadjena, située dans le massif du Dahra entre Tipaza (70 km à l’ouest...