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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Rostropovitch à Baalbeck le 30 juillet : Beethoven, Dvorak, Berlioz ... (photos)

Peut-on arrêter un mythe? Baalbeck sera-t-il ressuscité? Au siège du Syndicat de la presse, le comité exécutif du Festival de Baalbeck a tenu hier une conférence de presse pour confirmer la reprise. Après 22 ans d’arrêt, Baalbeck va donc retrouver le maître Mstislav Rostropovitch et l’Orchestre philharmonique de Radio France le 30 juillet, Caracalla devant donner le coup d’envoi les 24, 25 et 26 juillet. Dans le temple de Bacchus, 2.300 sièges.
Après un mot du président du Syndicat M. Mohammed Baalbacki, Mme May Arida, présidente du comité, a promis de maintenir le «niveau international» du festival. Elle devait remercier le chef de l’Etat M. Elias Hraoui, le président du Conseil M. Rafic Hariri et le ministre de la Culture M. Fawzi Hobeich de leur soutien. Mme Arida a encore une fois souligné que malgré un programme fixé jusqu’à l’an 2000. Le grand violoncelliste russe répond présent à l’appel de Baalbeck. Le maître violoncelle qui vient de fêter ses 70 ans, sera accompagné par les 138 musiciens de l’«Orchestre philharmonique de Radio France», sous la direction du Polonais Marek Janowski qui est à la tête de cette formation depuis 1984. Les salles les plus prestigieuses d’Europe et du Japon mais aussi de grandes dates jalonnent la carrière du chef et de l’Orchestre: l’intégrale des symphonies d’Anton Bruckner à l’Opéra de Paris-Bastille (1992). L’opéra de Richard Strauss Hélène d’Egypte qu’il crée à Paris et à Athènes en 1993. Cardillac de Paul Hindemith, en 1994. Pour le bicentenaire de Schubert, en 1997, le premier opéra achevé de Schubert, Des Teufels Lustschloss ainsi que le célèbre Fier - à - bras. Au programme du 30 juillet: ouverture d’Egmont de Beethoven; Concerto pour violoncelle et orchestre en si mineur de Dvorak; Symphonie Fantastique de Berlioz.
La troupe Caracalla donnera pour sa part «Andalousie, ou La gloire perdue». Le débarquement des cavaliers arabes sur les côtes espagnoles raconte une épopée dont les péripéties vont marquer le VIIIe siècle et ouvrir l’une des pages les plus glorieuses de l’histoire des Arabes... Une succession de tableaux qu’on promet magnifiques et un spectacle dont la musique est signée Marcel Khalifé, Walid Gholmiéh, Charbel Rouhanna et Caracalla.
Les billets sont vendus dans les points suivants: Librairie Sélection, Badaro; librairie Antoine, Achrafieh; librairie Internationale, centre Géfinor; Boueiri Presse Center, Kaslik, et Serhan Travel, centre Zahmoul, Chtaura. Des navettes Beyrouth — Baalbeck — Beyrouth seront assurées par Nakhal. Les départs sont prévus à 17 heures 30 précises au siège de Nakhal, avenue Sami el Solh. Les bus sont climatisés.
A la question «Pourquoi Feyrouz et les Rahbani (qui avaient déployé leurs plus beaux chefs-d’œuvre à Baalbeck) n’ont pas été sollicités pour le festival? Mme Souad Najjar membre du comité répond en indiquant que «les Rahbani ont décliné — au bout de trois mois de pourparlers — l’invitation pour raison de budget insuffisant. Pour la production de tableaux nostalgiques de Baalbeck, le chiffre avancé dépasse les 750.000 dollars américains… Et nos moyens».
Toujours est-il qu’à Baalbeck, le Liban cette année va se reprendre à rêver.

M.M.
Peut-on arrêter un mythe? Baalbeck sera-t-il ressuscité? Au siège du Syndicat de la presse, le comité exécutif du Festival de Baalbeck a tenu hier une conférence de presse pour confirmer la reprise. Après 22 ans d’arrêt, Baalbeck va donc retrouver le maître Mstislav Rostropovitch et l’Orchestre philharmonique de Radio France le 30 juillet, Caracalla devant donner le coup d’envoi...