PARIS, 25 Mai (Reuter, AFP). — L’explosion de joie du Parc des Princes au moment du but décisif, samedi face à Strasbourg, avait des allures d’immense soupir de soulagement. Au terme d’un suspense insoutenable, le Paris Saint-Germain venait de sauver sa saison.
Distancés par Monaco dans la course au titre, dominés par Barcelone en finale de la Coupe des coupes, les Parisiens se devaient d’accrocher au moins la deuxième place qualificative pour la Ligue des champions.
C’est fait mais il leur aura fallu attendre les derniers instants de l’ultime journée pour coiffer Nantes sur le fil et gagner le droit de se frotter la saison prochaine au gratin du football européen.
A deux minutes de la fin, le club de la capitale est tenu en échec 1-1 par des Alsaciens batailleurs tandis qu’à Monaco, le score est identique entre champions de France et Nantais. A ce moment-là, les Canaris sont en C1.
Puis Vincent Guérin, pourtant le symbole d’une équipe parisienne vieillissante et moins tranchante que naguère, trouve l’ouverture du point de penalty. L’instant d’après, au stade Louis II, Anderson file au but et offre la victoire aux Monégasques. Nantes devra se contenter de la Coupe de l’UEFA.
«Des situations comme ça, même au cinéma, ça n’existe pas», a souligné Michel Denisot, la tête encore pleine de ses souvenirs du récent festival de Cannes, où il n’avait pas connu pareille émotion.
Le président-délégué du PSG pouvait s’éponger le front: après avoir beaucoup douté, alterné le bon et le médiocre, son équipe venait de s’assurer un avenir digne de son rang.
La Ligue des champions, son prestige et ses millions, est en effet une compétition taillée à la démesure de la coûteuse machine de guerre qu’est devenu le Paris Saint-Germain de l’ère Canal-Plus.
L’avenir est assuré
A l’heure du bilan, Michel Denisot pouvait toujours faire valoir que les objectifs fixés en début de saison étaient fort ambitieux et qu’une deuxième place avec, en parallèle, un parcours européen marqué par une cinquième demi-finale consécutive puis une prestation honorable en finale, ce n’est pas si mal.
«J’avais mis la barre à un niveau que personne n’a jamais atteint en France, on passe juste en dessous et c’est déjà très haut», a résumé le président parisien, qui n’aurait eu d’autre choix que de dresser un constat d’échec si ses joueurs n’avaient empoché qu’un simple billet pour la Coupe de l’UEFA.
L’essentiel a été préservé, mais dans la sueur, comme l’a souligné Rai, capitaine exemplaire tout au long d’une saison entrecoupée d’inquiétants passages à vide.
«C’est un match à l’exemple de notre saison, un match difficile, a reconnu le Brésilien. Strasbourg a marqué le premier but et ensuite il a fallu tout donner. Mais je suis content que la saison se termine comme cela».
Le maître à jouer parisien le sait bien, le PSG a eu toutes les peines du monde à tenir son rang: «Nous avons réussi à surmonter les obstacles et à dépasser nos limites», a-t-il dit.
Autant dire que le Paris Saint-Germain possédait un potentiel à peine suffisant pour parvenir à ses fins. Avec une poignée de joueurs à bout de souffle et un recrutement guère spectaculaire si l’on excepte l’apport non négligeable de Leonardo, voire de Patrice Loko, il s’est fait peur.
La leçon a été retenue. Le budget a été revu à la hausse pour la saison prochaine et l’on annonce déjà l’arrivée de renforts de gros calibre, à commencer par l’attaquant lyonnais Florian Maurice.
Il faudra bien tout cela pour atteindre le but que Michel Denisot ne manquera pas d’assigner à ses troupes. Il s’agira de remporter la Ligue des champions, pas moins.
Rennes — Bastia 1-3
Auxerre — Nice 3-1
Metz — Lille 1-0
Le Havre — Bardeaux 1-2
Lyon — Marseille 8-0
Paris-SG — Strasbourg 2-1
Lens — Caen 0-0
Cannes — Nancy 0-1
Monaco — Nantes 2-1
Montpellier — Guingamp 1-0.
Classement:
1. Monaco 79 pts.
2. Paris-SG 67
3. Nantes 64
4. Bordeaux 63
5. Metz 62
6. Auxerre 61
7. Bastia 61
8. Lyon 60
9. Strasbourg 60
10. Montpellier 51
11. Marseille 49
12. Guingamp 46
13. Lens 45
14. Le Havre 43
15. Cannes 41
16. Rennes 40
17. Caen 37
18. Nancy 37
19. Lille 35
20. Nice 23.
NDLR:
Qualifiés pour la Ligue des champions (2): Monaco et Paris SG
Qualifiés pour la Coupe de l’UEFA (4): Nantes, Strasbourg (vainqueur de la Coupe de la Ligue), Bordeaux, Metz
Qualifiés pour la Coupe des coupes: Nice
Qualifiés pour l’Intertoto (4): Auxerre, Bastia, Lyon et Montpellier
Relégués en D2 (4): Nice, Nancy, Lille et Caen.
Distancés par Monaco dans la course au titre, dominés par Barcelone en finale de la Coupe des coupes, les Parisiens se devaient d’accrocher au moins la deuxième place qualificative pour la Ligue des champions.
C’est fait mais il leur aura fallu attendre les derniers instants de l’ultime journée pour coiffer Nantes sur le fil et gagner le droit de se frotter la saison prochaine au gratin du football européen.
A deux minutes de la fin, le club de la capitale est tenu en échec 1-1 par des Alsaciens batailleurs tandis qu’à Monaco, le score est identique entre champions de France et Nantais. A ce moment-là, les Canaris sont en C1.
Puis Vincent Guérin, pourtant le symbole d’une équipe parisienne vieillissante et moins tranchante que naguère, trouve l’ouverture du point de penalty. L’instant d’après, au stade Louis II, Anderson file au but et offre la victoire aux Monégasques. Nantes devra se contenter de la Coupe de l’UEFA.
«Des situations comme ça, même au cinéma, ça n’existe pas», a souligné Michel Denisot, la tête encore pleine de ses souvenirs du récent festival de Cannes, où il n’avait pas connu pareille émotion.
Le président-délégué du PSG pouvait s’éponger le front: après avoir beaucoup douté, alterné le bon et le médiocre, son équipe venait de s’assurer un avenir digne de son rang.
La Ligue des champions, son prestige et ses millions, est en effet une compétition taillée à la démesure de la coûteuse machine de guerre qu’est devenu le Paris Saint-Germain de l’ère Canal-Plus.
L’avenir est assuré
A l’heure du bilan, Michel Denisot pouvait toujours faire valoir que les objectifs fixés en début de saison étaient fort ambitieux et qu’une deuxième place avec, en parallèle, un parcours européen marqué par une cinquième demi-finale consécutive puis une prestation honorable en finale, ce n’est pas si mal.
«J’avais mis la barre à un niveau que personne n’a jamais atteint en France, on passe juste en dessous et c’est déjà très haut», a résumé le président parisien, qui n’aurait eu d’autre choix que de dresser un constat d’échec si ses joueurs n’avaient empoché qu’un simple billet pour la Coupe de l’UEFA.
L’essentiel a été préservé, mais dans la sueur, comme l’a souligné Rai, capitaine exemplaire tout au long d’une saison entrecoupée d’inquiétants passages à vide.
«C’est un match à l’exemple de notre saison, un match difficile, a reconnu le Brésilien. Strasbourg a marqué le premier but et ensuite il a fallu tout donner. Mais je suis content que la saison se termine comme cela».
Le maître à jouer parisien le sait bien, le PSG a eu toutes les peines du monde à tenir son rang: «Nous avons réussi à surmonter les obstacles et à dépasser nos limites», a-t-il dit.
Autant dire que le Paris Saint-Germain possédait un potentiel à peine suffisant pour parvenir à ses fins. Avec une poignée de joueurs à bout de souffle et un recrutement guère spectaculaire si l’on excepte l’apport non négligeable de Leonardo, voire de Patrice Loko, il s’est fait peur.
La leçon a été retenue. Le budget a été revu à la hausse pour la saison prochaine et l’on annonce déjà l’arrivée de renforts de gros calibre, à commencer par l’attaquant lyonnais Florian Maurice.
Il faudra bien tout cela pour atteindre le but que Michel Denisot ne manquera pas d’assigner à ses troupes. Il s’agira de remporter la Ligue des champions, pas moins.
Rennes — Bastia 1-3
Auxerre — Nice 3-1
Metz — Lille 1-0
Le Havre — Bardeaux 1-2
Lyon — Marseille 8-0
Paris-SG — Strasbourg 2-1
Lens — Caen 0-0
Cannes — Nancy 0-1
Monaco — Nantes 2-1
Montpellier — Guingamp 1-0.
Classement:
1. Monaco 79 pts.
2. Paris-SG 67
3. Nantes 64
4. Bordeaux 63
5. Metz 62
6. Auxerre 61
7. Bastia 61
8. Lyon 60
9. Strasbourg 60
10. Montpellier 51
11. Marseille 49
12. Guingamp 46
13. Lens 45
14. Le Havre 43
15. Cannes 41
16. Rennes 40
17. Caen 37
18. Nancy 37
19. Lille 35
20. Nice 23.
NDLR:
Qualifiés pour la Ligue des champions (2): Monaco et Paris SG
Qualifiés pour la Coupe de l’UEFA (4): Nantes, Strasbourg (vainqueur de la Coupe de la Ligue), Bordeaux, Metz
Qualifiés pour la Coupe des coupes: Nice
Qualifiés pour l’Intertoto (4): Auxerre, Bastia, Lyon et Montpellier
Relégués en D2 (4): Nice, Nancy, Lille et Caen.
PARIS, 25 Mai (Reuter, AFP). — L’explosion de joie du Parc des Princes au moment du but décisif, samedi face à Strasbourg, avait des allures d’immense soupir de soulagement. Au terme d’un suspense insoutenable, le Paris Saint-Germain venait de sauver sa saison.Distancés par Monaco dans la course au titre, dominés par Barcelone en finale de la Coupe des coupes, les Parisiens se...
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